:: Monkey Slut :: Klehr 75705b
00. Make me feel alive and shatter me ᚬ Klesper
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Vanka
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Make me feel alive and shatter me
Dhampire. Sur une île de vampires. Un merdier surréaliste que je ne parvenais pas à digérer... Ces facilités, ces sens augmentés, ils trouvaient pourtant leur sens dans ces explications surnaturelles. Je n'étais pas humaine... tout du moins pas en partie. Un pied dans un monde, un pied dans un autre. Alors que lumière était faite sur bien des éléments de ma vie, un épais nuage noircissait le ciel. Arrachée à ma propre vie, dépossédée de mes certitudes, de ma réalité...
Difficile d'accepter. Et pourtant... bien difficile de nier lorsque la vérité se dessinait devant soi... Pupilles nimbées d'un rouge carmin. Canine quittant l'alignement. Cette vision d'horreur m'empêchait de fermer l'œil en cette nuit des plus sombres. Et si par malheur mes paupières se fermaient et mes songes s'élançaient à de brèves rêveries, alors un sursaut me réveillait.
Le plancher grinçait sous les cent pas que j'enchaînais. Une main portée à mes lèvres, je rongeais mes ongles alors que jamais cette mauvaise manière ne m'avait habitée. J'étais terrifiée, anxieuse et déboussolée.
Je voulais me raccrocher à quelque chose appartenant à mon monde mais rien dans cette chambre ne pouvait m'y faire penser. Meubles anciens, bibelots du passé, cette pièce ressemblait à une reconstitution des habitats anglais d'avant-guerre. La décoration avait un côté lugubre que seules des bougies venaient faire vivre. Il n'y avait pas d'électricité en les bâtisses de la cité. Ils s'éclairaient de lanternes à huile, pétrole ou bougies. De quoi donner un certain charme au lieu qui n'était absolument pas retranscrit dans cette pièce. Mais sans doute que le maître des lieux ne jugeait pas utile de s'occuper de cela. Ou peut-être se gardait-il le confort et l'agréable car le reste de la demeure avait plutôt l'air cossu...
M'attarder sur ces détails ne m'aidait en rien. L'image horrifique me revenait inlassablement en tête et m'obnubilait comme une obsession. Je voulais me persuader que tout ceci n'avait été qu'une vision, un trucage. Si seulement...
Alors mon imagination venait à extrapoler la dangerosité de ma situation. Ravivait la vue de mon amie vidée de son sang devant moi sur cette plage. Je m'imaginais à sa place avec les crocs de Jesper plantés dans mon cou. Un frisson d'effroi déclencha un gémissement de dégoût et de peur. D'un élan impulsif, je fis valser en un revers de main accompagné d'un cri les bibelots posés sur une table devant laquelle je passais. La colère, l'inconnu, la terreur. Le fait d'être complètement dépassée, démunie, sans aucun contrôle... Ça me faisait exploser. Noyée dans cette rage, c'est le miroir d'à côté qui vint se briser sur mon poing serré. Les éclats de verre écorchèrent la naissance de mes phalanges mais les bris jonchant le sol parvinrent à concentrer mon attention. Deux gros morceaux s'enchevêtraient, séparant ainsi le reflet de mon visage en deux dans une déchirure que je ressentais au plus profond de mon être.
Qu'étais-je ?..
Une question tournoyant comme une incessante ritournelle.
Des bruits de pas approchent mais je ne cille guère. Gardant mes yeux rivés sur les éclats du miroir. J'avais dû faire un sacré vacarme... la porte s'ouvrit. Je n'y prêtai aucune attention. Déconnectée de ce qui se passait, je n'étais plus réellement là. Comme spectatrice... Esprit éveillé dans un corps catatonique.
Difficile d'accepter. Et pourtant... bien difficile de nier lorsque la vérité se dessinait devant soi... Pupilles nimbées d'un rouge carmin. Canine quittant l'alignement. Cette vision d'horreur m'empêchait de fermer l'œil en cette nuit des plus sombres. Et si par malheur mes paupières se fermaient et mes songes s'élançaient à de brèves rêveries, alors un sursaut me réveillait.
Le plancher grinçait sous les cent pas que j'enchaînais. Une main portée à mes lèvres, je rongeais mes ongles alors que jamais cette mauvaise manière ne m'avait habitée. J'étais terrifiée, anxieuse et déboussolée.
Je voulais me raccrocher à quelque chose appartenant à mon monde mais rien dans cette chambre ne pouvait m'y faire penser. Meubles anciens, bibelots du passé, cette pièce ressemblait à une reconstitution des habitats anglais d'avant-guerre. La décoration avait un côté lugubre que seules des bougies venaient faire vivre. Il n'y avait pas d'électricité en les bâtisses de la cité. Ils s'éclairaient de lanternes à huile, pétrole ou bougies. De quoi donner un certain charme au lieu qui n'était absolument pas retranscrit dans cette pièce. Mais sans doute que le maître des lieux ne jugeait pas utile de s'occuper de cela. Ou peut-être se gardait-il le confort et l'agréable car le reste de la demeure avait plutôt l'air cossu...
M'attarder sur ces détails ne m'aidait en rien. L'image horrifique me revenait inlassablement en tête et m'obnubilait comme une obsession. Je voulais me persuader que tout ceci n'avait été qu'une vision, un trucage. Si seulement...
Alors mon imagination venait à extrapoler la dangerosité de ma situation. Ravivait la vue de mon amie vidée de son sang devant moi sur cette plage. Je m'imaginais à sa place avec les crocs de Jesper plantés dans mon cou. Un frisson d'effroi déclencha un gémissement de dégoût et de peur. D'un élan impulsif, je fis valser en un revers de main accompagné d'un cri les bibelots posés sur une table devant laquelle je passais. La colère, l'inconnu, la terreur. Le fait d'être complètement dépassée, démunie, sans aucun contrôle... Ça me faisait exploser. Noyée dans cette rage, c'est le miroir d'à côté qui vint se briser sur mon poing serré. Les éclats de verre écorchèrent la naissance de mes phalanges mais les bris jonchant le sol parvinrent à concentrer mon attention. Deux gros morceaux s'enchevêtraient, séparant ainsi le reflet de mon visage en deux dans une déchirure que je ressentais au plus profond de mon être.
Qu'étais-je ?..
Une question tournoyant comme une incessante ritournelle.
Des bruits de pas approchent mais je ne cille guère. Gardant mes yeux rivés sur les éclats du miroir. J'avais dû faire un sacré vacarme... la porte s'ouvrit. Je n'y prêtai aucune attention. Déconnectée de ce qui se passait, je n'étais plus réellement là. Comme spectatrice... Esprit éveillé dans un corps catatonique.
@"Jesper"
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Je suis un lardon, et je suis grillé.
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Vanka
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Make me feel alive and shatter me
Une main effleure la mienne et la saisit. D'un léger sursaut je voulus la retirer mais mon regard se heurta à la vision de Jesper. Mon cœur accéléra et un frisson d'effroi me traversa. Chaque partie de mon être se méfiait de lui. De ce vampire qui s'inventait le droit de m'accaparer comme un vulgaire objet. Et c'est dans cette indélicatesse qu'il relâcha ma main.
Son seul souci était l'état de la pièce et de ce miroir dont il commenta les éclats. Un bref instant je clignai des yeux, les baissant dans un mouvement de remords. Avant de les fermer et de les planter dans les siens, la tête légèrement inclinée. « Je tenais à ma vie, comment comptes-tu la remplacer ? » Lançai-je avec désinvolture. Ma raison m'insultait d'avoir échappé ces mots mais la colère était un sentiment impétueux à l'impulsion affichée. Mon humeur n'était pas à la retenue et à la bienséance. Surtout face à de tels propos. Bien qu'il ne m'ait pas directement traînée jusqu'à Heartkiller, ce vampire détenait la clé de ma liberté. C'était suffisant pour le rendre coupable de tout ce que je devais abandonner. Ma vie avait beau ne pas être parfaite, ne pas avoir l'excitation de l'aventure et du risque, ne pas avoir l'amour d'un foyer aimant et la chaleur d'une étreinte sincère, c'était ma vie. Et j'en avais le contrôle. Ici... je n'avais plus aucun contrôle...
Plus rien.
Ne le quittant pas du regard, il y avait une lueur provocatrice dans mes yeux. Alors même que Jesper tenait toutes les cartes dans ses mains. Et peut-être même que je me le permettais d'autant plus : après tout, il l'avait bien dit ; je n'avais rien. Donc rien à perdre à conserver au moins mon intégrité. Pour le meilleur comme le pire.
Le maître des lieux s'éloigna de quelques pas pour rejoindre la table dont le moindre objet s'était retrouvé par terre. Sa tenue défaite et humide le rendaient négligé et pourtant il n'en avait pas moins fière allure. Un trait certainement dû à sa nature vampirique... Mais je ne me laissai pas happer par cette vision, gardant mes yeux rivés sur les siens. Il prônait le fait qu'aujourd'hui, ma vie lui appartenait, que je lui appartenais. Serrant les dents, je sentais mes nerfs à fleur de peau menacer d'exploser.
Ses yeux s'égarent sur le miroir auquel il me comparait alors que mes doigts se referment sur mes paumes. Rougissante de rage, je sentais le pire venir. Mon instinct de survie sembla m'abandonner quand mes pas me menèrent avec détermination à rompre la distance qui me séparait de Jesper. Le regard emplit de larmes menaçant de choir, je saisis de mes mains les deux pans de son col et les plaquais contre son cou offert. « Je ne suis pas un foutu miroir, je ne suis pas ta chose », prétendis-je d'une voix caverneuse entre mes dents serrées, basse et brouillée par un léger grain dû à la colère qu'il m'inspirait. Mon souffle exaspéré se heurtait à l'impassibilité de ses traits alors que mon visage se trouvait à quelques centimètres du sien. J'allais sans doute payer mes dires, mais au moins je me défendais. Par la seule arme que je possédais : les mots. Ça ne suffisait guère et n'avait absolument rien de satisfaisant, cependant, ça aidait à extérioriser. Peu importe ce que cela aurait comme conséquences.
Son seul souci était l'état de la pièce et de ce miroir dont il commenta les éclats. Un bref instant je clignai des yeux, les baissant dans un mouvement de remords. Avant de les fermer et de les planter dans les siens, la tête légèrement inclinée. « Je tenais à ma vie, comment comptes-tu la remplacer ? » Lançai-je avec désinvolture. Ma raison m'insultait d'avoir échappé ces mots mais la colère était un sentiment impétueux à l'impulsion affichée. Mon humeur n'était pas à la retenue et à la bienséance. Surtout face à de tels propos. Bien qu'il ne m'ait pas directement traînée jusqu'à Heartkiller, ce vampire détenait la clé de ma liberté. C'était suffisant pour le rendre coupable de tout ce que je devais abandonner. Ma vie avait beau ne pas être parfaite, ne pas avoir l'excitation de l'aventure et du risque, ne pas avoir l'amour d'un foyer aimant et la chaleur d'une étreinte sincère, c'était ma vie. Et j'en avais le contrôle. Ici... je n'avais plus aucun contrôle...
Plus rien.
Ne le quittant pas du regard, il y avait une lueur provocatrice dans mes yeux. Alors même que Jesper tenait toutes les cartes dans ses mains. Et peut-être même que je me le permettais d'autant plus : après tout, il l'avait bien dit ; je n'avais rien. Donc rien à perdre à conserver au moins mon intégrité. Pour le meilleur comme le pire.
Le maître des lieux s'éloigna de quelques pas pour rejoindre la table dont le moindre objet s'était retrouvé par terre. Sa tenue défaite et humide le rendaient négligé et pourtant il n'en avait pas moins fière allure. Un trait certainement dû à sa nature vampirique... Mais je ne me laissai pas happer par cette vision, gardant mes yeux rivés sur les siens. Il prônait le fait qu'aujourd'hui, ma vie lui appartenait, que je lui appartenais. Serrant les dents, je sentais mes nerfs à fleur de peau menacer d'exploser.
Ses yeux s'égarent sur le miroir auquel il me comparait alors que mes doigts se referment sur mes paumes. Rougissante de rage, je sentais le pire venir. Mon instinct de survie sembla m'abandonner quand mes pas me menèrent avec détermination à rompre la distance qui me séparait de Jesper. Le regard emplit de larmes menaçant de choir, je saisis de mes mains les deux pans de son col et les plaquais contre son cou offert. « Je ne suis pas un foutu miroir, je ne suis pas ta chose », prétendis-je d'une voix caverneuse entre mes dents serrées, basse et brouillée par un léger grain dû à la colère qu'il m'inspirait. Mon souffle exaspéré se heurtait à l'impassibilité de ses traits alors que mon visage se trouvait à quelques centimètres du sien. J'allais sans doute payer mes dires, mais au moins je me défendais. Par la seule arme que je possédais : les mots. Ça ne suffisait guère et n'avait absolument rien de satisfaisant, cependant, ça aidait à extérioriser. Peu importe ce que cela aurait comme conséquences.
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Make me feel alive and shatter me
Impossible de faire autre chose que de rentrer dans son jeu. Impossible de nier la colère qui m'animait et d'avoir assez de volonté pour la contrer. Parce que je ne voulais pas me retenir. Ce soir, je n'avais pas la patience de réfléchir et de calculer quoi que ce soit. Je n'aspirais qu'à un moment de paix, de tranquillité. Un moment où tout ces sentiments pourraient me ficher la paix !
Ma réaction avait beau ne pas être prévisible, elle n'affectait en rien Jesper. En tout cas, pas de ce qu'il m'accordait de voir. Mes yeux oscillait sur les siens, allant de l'un à l'autre, trop proche pour les garder en vue tous les deux. Sa main se nicha contre ma nuque. Sans le lâcher, mon emprise s'en affaiblit. La pression qu'il exerçait me faisait mal. Mes traits se crispèrent sans que je ne lui donne le plaisir de voir ma douleur. Ce n'était rien face à mes phalanges rougeoyantes devant faire face à l'air putride de cette chambre. Ma tête s'en retrouvait inclinée en arrière rien qu'à la force de ses doigts. Mes yeux humides le fustigèrent jusqu'à ce qu'il disparaisse de leur portée. Une inspiration siffla entre mes lèvres lorsque le vampire fit glisser son souffle le long de mon cou alors à découvert. Des paroles qui sillonnèrent l'air d'une fatalité lascive. Indéniable résumé de la situation : il avait les moyens de me réduire à cet état et ne s'en privait pas. Pourtant, je refusais de l'accepter.
Ne lâchant guère ma risible prise, je réfléchissais à une porte de sortie sans en trouver aucune. Ma posture n'avait aucun avantage. Quels mots pourraient m'en sortir ? Le persuader de ne pas planter ses vils crocs dans ma chair ? Un frisson hérissait ma peau à cette proximité que j'avais pourtant moi-même provoqué. Je devais reprendre mon sang froid. L'intimidation dont il faisait preuve était une bonne façon de m'y inciter.
La surprise me fit soudainement vaciller. Me raccrochant à la table qui me faisait face, abandonnée de Jesper, je balayai la chambre du regard pour le repérer, ne pas le perdre de vue. Le maître se tenait devant la porte. Pensant naïvement qu'il avait fini son cirque et s'en irait, je n'en profitai pas pour bouger ni m'armer de quoi que ce soit.
Des mots pleins de sens : je ne le battrais pas. Pas comme ça. Ni en usant de mes capacités vampiriques. Je n'étais pas un vampire, je ne voulais pas en être. Et depuis que j'avais compris l'origine de ces sens sur-développés, je faisais tout pour les brider, ne pas les utiliser. À mon grand regret, il ne traversa pas l'encadrement de la porte mais la referma consciencieusement. De quoi éveiller toutes les craintes. J'œuvrais pour refréner l'accélération de mon rythme cardiaque. Je ne pouvais pas le battre. Ni comme ça, ni autrement. Un pieu en argent, c'est ce qu'il me fallait. Un pieu dans son cœur absent. Dans ce qui le remplaçait pour lui donner un semblant de consistance.
Un courant d'air et le voilà posté derrière moi. Son arrivée me surprend et me redresse d'un sursaut qu'il accompagna en me contraignant à joindre mon dos à son torse. L'humidité et sa constitution me firent frémir de froid. Il me maintenait avec fermeté sans me laisser d'autre choix que de suivre son geste. Je sentais sa poitrine se lever au rythme de sa respiration. Lente et patience. Le calme d'un prédateur en chasse. Je n'étais que la proie effrayée stoppée en pleine course. Une posture que j'abhorrais et s'ajoutais à ma colère. Si j'étais prête à le nier sous la torture, ce contact avait un côté déstabilisant qu'il me fallait occulter. Jesper me contraignit à faire face, avec lui, aux bris de miroir en m'intimant de regarder. Ce que je fis, mâchoire contractée à me retenir de me débattre dans le vent pour espérer de lui faire au moins une égratignure. Le rictus qui se dessinait sur ses lèvres offrait un contraste presque artistique avec la noirceur de mon visage. Une vision plus que représentative de la situation.
Le vampire se permit de faire voyager ses mains sur mes hanches, instiguant une inspiration appelant au danger de notre position. Mon corps contre le sien, à deviner chaque courbe de son être vampiriquement sculpté n'ajoutait à la situation qu'un embarras révulsant. Jesper s'indignait du dérangement causé par mon élan colérique et m'expliquait qu'il me faudrait déblayer le tout pour prendre enfin conscience de ma place. D'un geste qui me prit en traîtrise, il remonta ses mains jusqu'à mes épaules et appuya avec force pour me faire fléchir. Mes genoux heurtèrent le plancher sur des perles d'éclats de verre. Ainsi était ma place, à ses genoux nettoyant la merde. Ce n'était plus de la colère, un stade était franchi. Les larmes qui sommeillaient à l'orée de mes prunelles, étaient au bord de la chute alors que mon visage devint écarlate.
Noyée dans cette haine, je saisis un bris assez conséquent dans ma main. Sans laisser le moindre instant à ma raison de prendre le dessus, je me levai et vins tenter de planter le verre dans la clavicule de Jesper. Les larmes noires de rage embrumaient mes yeux et sillonnaient mes joues. L'éclat de verre sévèrement maintenu dans ma main droite creusait ma paume à en faire ruisseler une goutte de sang sur l'arrête du morceau. Ce dernier n'était guère dans sa peau... Il avait stoppé mon élan et le temps s'était figé autour de nous. Quelques secondes accordées pour me rendre compte de l'échec et je vins fondre en sanglots à frapper son torse de ma main gauche qu'il n'avait pas encore entravé. Si les deux premiers coups étaient forcés, la véhémence des suivants s'amenuisa peu à peu. Deux gouttes carmines eurent le temps de choir du bris de verre, venant entacher la chemise du vampire puis la mienne. « Cesse de me tourmenter ! Laisse-moi partir ! LAISSE-MOI !!! » M'époumonai-je dans un dernier retranchement à la soumission qu'il réclamait.
Ma réaction avait beau ne pas être prévisible, elle n'affectait en rien Jesper. En tout cas, pas de ce qu'il m'accordait de voir. Mes yeux oscillait sur les siens, allant de l'un à l'autre, trop proche pour les garder en vue tous les deux. Sa main se nicha contre ma nuque. Sans le lâcher, mon emprise s'en affaiblit. La pression qu'il exerçait me faisait mal. Mes traits se crispèrent sans que je ne lui donne le plaisir de voir ma douleur. Ce n'était rien face à mes phalanges rougeoyantes devant faire face à l'air putride de cette chambre. Ma tête s'en retrouvait inclinée en arrière rien qu'à la force de ses doigts. Mes yeux humides le fustigèrent jusqu'à ce qu'il disparaisse de leur portée. Une inspiration siffla entre mes lèvres lorsque le vampire fit glisser son souffle le long de mon cou alors à découvert. Des paroles qui sillonnèrent l'air d'une fatalité lascive. Indéniable résumé de la situation : il avait les moyens de me réduire à cet état et ne s'en privait pas. Pourtant, je refusais de l'accepter.
Ne lâchant guère ma risible prise, je réfléchissais à une porte de sortie sans en trouver aucune. Ma posture n'avait aucun avantage. Quels mots pourraient m'en sortir ? Le persuader de ne pas planter ses vils crocs dans ma chair ? Un frisson hérissait ma peau à cette proximité que j'avais pourtant moi-même provoqué. Je devais reprendre mon sang froid. L'intimidation dont il faisait preuve était une bonne façon de m'y inciter.
La surprise me fit soudainement vaciller. Me raccrochant à la table qui me faisait face, abandonnée de Jesper, je balayai la chambre du regard pour le repérer, ne pas le perdre de vue. Le maître se tenait devant la porte. Pensant naïvement qu'il avait fini son cirque et s'en irait, je n'en profitai pas pour bouger ni m'armer de quoi que ce soit.
Des mots pleins de sens : je ne le battrais pas. Pas comme ça. Ni en usant de mes capacités vampiriques. Je n'étais pas un vampire, je ne voulais pas en être. Et depuis que j'avais compris l'origine de ces sens sur-développés, je faisais tout pour les brider, ne pas les utiliser. À mon grand regret, il ne traversa pas l'encadrement de la porte mais la referma consciencieusement. De quoi éveiller toutes les craintes. J'œuvrais pour refréner l'accélération de mon rythme cardiaque. Je ne pouvais pas le battre. Ni comme ça, ni autrement. Un pieu en argent, c'est ce qu'il me fallait. Un pieu dans son cœur absent. Dans ce qui le remplaçait pour lui donner un semblant de consistance.
Un courant d'air et le voilà posté derrière moi. Son arrivée me surprend et me redresse d'un sursaut qu'il accompagna en me contraignant à joindre mon dos à son torse. L'humidité et sa constitution me firent frémir de froid. Il me maintenait avec fermeté sans me laisser d'autre choix que de suivre son geste. Je sentais sa poitrine se lever au rythme de sa respiration. Lente et patience. Le calme d'un prédateur en chasse. Je n'étais que la proie effrayée stoppée en pleine course. Une posture que j'abhorrais et s'ajoutais à ma colère. Si j'étais prête à le nier sous la torture, ce contact avait un côté déstabilisant qu'il me fallait occulter. Jesper me contraignit à faire face, avec lui, aux bris de miroir en m'intimant de regarder. Ce que je fis, mâchoire contractée à me retenir de me débattre dans le vent pour espérer de lui faire au moins une égratignure. Le rictus qui se dessinait sur ses lèvres offrait un contraste presque artistique avec la noirceur de mon visage. Une vision plus que représentative de la situation.
Le vampire se permit de faire voyager ses mains sur mes hanches, instiguant une inspiration appelant au danger de notre position. Mon corps contre le sien, à deviner chaque courbe de son être vampiriquement sculpté n'ajoutait à la situation qu'un embarras révulsant. Jesper s'indignait du dérangement causé par mon élan colérique et m'expliquait qu'il me faudrait déblayer le tout pour prendre enfin conscience de ma place. D'un geste qui me prit en traîtrise, il remonta ses mains jusqu'à mes épaules et appuya avec force pour me faire fléchir. Mes genoux heurtèrent le plancher sur des perles d'éclats de verre. Ainsi était ma place, à ses genoux nettoyant la merde. Ce n'était plus de la colère, un stade était franchi. Les larmes qui sommeillaient à l'orée de mes prunelles, étaient au bord de la chute alors que mon visage devint écarlate.
Noyée dans cette haine, je saisis un bris assez conséquent dans ma main. Sans laisser le moindre instant à ma raison de prendre le dessus, je me levai et vins tenter de planter le verre dans la clavicule de Jesper. Les larmes noires de rage embrumaient mes yeux et sillonnaient mes joues. L'éclat de verre sévèrement maintenu dans ma main droite creusait ma paume à en faire ruisseler une goutte de sang sur l'arrête du morceau. Ce dernier n'était guère dans sa peau... Il avait stoppé mon élan et le temps s'était figé autour de nous. Quelques secondes accordées pour me rendre compte de l'échec et je vins fondre en sanglots à frapper son torse de ma main gauche qu'il n'avait pas encore entravé. Si les deux premiers coups étaient forcés, la véhémence des suivants s'amenuisa peu à peu. Deux gouttes carmines eurent le temps de choir du bris de verre, venant entacher la chemise du vampire puis la mienne. « Cesse de me tourmenter ! Laisse-moi partir ! LAISSE-MOI !!! » M'époumonai-je dans un dernier retranchement à la soumission qu'il réclamait.
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Quelle autre réaction attendait-il ? Il me jette à ses genou comme la pire des merdes et je devrais me laisser faire ? M'y sentir accomplie et à ma place ?! Ça ne pouvait pas être réel... Je devais me défendre, ne pas accepter d'être ainsi traitée. Mais se défendre contre un vampire... je voyais à quelle point ce pouvait être peine perdue. Et quand bien même je viendrai à user de mes dons, je en connaissais rien de cet endroit, de cette cité, de cette île...
Le constat de mon incapacité à le défaire me décomposa. Comme le miroir éclaté en mille morceaux. Si mes jambes me tenaient encore, c'était avec fébrilité alors que les coups insignifiants heurtaient le torse à nu du vampire.
Le suppliant de me laisser partir, je ne reçu qu'un "non" impassible et neutre qui m'acheva. Ma main gauche resta sur sa cible, doigts serrés contre ma paume s'appuyant sur sa poitrine. Ses doigts formèrent un étau sur mon poignet droit jusqu'à m'empêcher de tenir le verre qui tomba avec un rebond avant de se briser à son tour.
Si je tombais, viendrai-je à me briser ?
Sans lâcher mon poignet, il vint chercher mon menton pour redresser ma tête et confronter nos regards. Si la colère n'avait pas abandonné mes yeux larmoyants dont les larmes avaient cessé leur course, mon corps semblait abandonner. Laissant ma main gauche se délier peu à peu sur sa peau. Jamais je ne quitterai son domaine, voilà une promesse qui me traversait telle une épée en plein poumon, à me faire manquer un souffle.
Un aller-retour de son œil gauche à son œil droit, comme si mon regard continuait à le défier dans une valse éternelle. La seconde d'après, je le sentis me transporter et traverser la pièce à la vitesse de la lumière pour m'allonger sur le lit. Un gémissement de stupeur, le réflexe de me débattre alors qu'il me surplombait, m'entravant de son propre poids. Une proximité aussi intime qu'effrayante. Chercher à le pousser, me faufiler en dehors de son emprise, c'était peine perdue mais tout ce qui me restait... Sa patience devait être atteinte ; Jesper vint saisir mes poignets affolés pour plaquer mes bras au-dessus de ma tête. Agitée par l'angoisse, larmes revenant perler sur ma peau diaphane, je ne souhaitais pas abdiquer malgré l'indéniable réalité.
La peur me tiraillait à mesure qu'il agissait, à ne pas comprendre - ou ne pas vouloir comprendre - où il souhaitait en venir. Le vampire déchira sa chemise à défaut de parvenir à la retirer sans me lâcher de la poigne ferme qui maintenant mes deux mains sous sa coupe. Elle arriva enroulée sur mes mains avec sa voix se faisant de plus en plus tonnante. Pourquoi devais-je être docile ? De quel droit pensait-il pouvoir asservir ainsi autrui ? Je n'ai jamais aimais l'idée d'esclavagisme mais au vu de ces créatures, ils sont obligés d'user de contrainte pour asservir des humains. Qui serait assez fou pour vouer sa vie à leur nature démoniaque ? Impensable.
Brisant la distance qui séparait nos deux visages, son poids s'appuyait de plus en plus sur ma poitrine, rendant mon souffle haletant et mes essais de lutte risibles. Ne lâchant pas ses yeux, je devinais quelles horreurs il était prêt à me faire subir pour gagner ma reddition. Je ne voulais pas en arriver là... je ne supporterais pas d'en arriver là... Le vampire me répéta les conditions de ma présence : j'étais à lui et il était prêt à user de la manière forte pour me le faire comprendre.
Manière qu'il amorça en venant déchirer mes vêtements. Je me liquéfiai littéralement, tressaillant de peur et de honte à me retrouver ainsi dénudée. Mes sous-vêtements n'offraient qu'une maigre barrière incapable d'éloigner l'image de sa peau collée à la mienne. Ma chaleur se confrontant à sa tiédeur. J'avais beau forcer mes jambes à rester jointes, je ne parvins pas à l'empêcher de se frayer un chemin pour se lover entre mes cuisses, frôlant ma pudeur de la sienne. « Non... j't'en prie n'fais pas ça... j't'en supplie, non... » balbutiai-je en de frêles sanglots murmurés. Ma voix était douce, de celle des âmes peinées et blessées. La sienne tonnait de son pouls matraquant sa tempe. Mes yeux plongés dans les siens hissaient un drapeau blanc. Je ne voulais pas, je ne voulais plus jouer à savoir jusqu'où il était prêt à aller... Ses crocs se dessinaient et m'horrifiaient, provoquant un torrent de larmes et des tremblements irrépressibles. « Pitié... » suppliai-je en sachant qu'il était peut-être trop tard. Au fond de mon être, j'avais tant envie de continuer à me battre, de lutter jusqu'à mon dernier souffle à vouloir mourir plutôt que d'accepter la condition d'objet à laquelle il me condamnait... Mais je ne préférais pas encore la mort à la vie... Et ma seule échappatoire était claire, quand bien même ça me coûtait de prononcer ces mots auxquels je ne croyais pas un seul instant. « Je t'appartiens... » Soufflai-je à demi-mots, fermant les yeux à ne pas assumer ces paroles qu'il m'était impossible de ne pas déjà regretter. Priant pour que cela suffise, j'avais cessé de me débattre.
Le constat de mon incapacité à le défaire me décomposa. Comme le miroir éclaté en mille morceaux. Si mes jambes me tenaient encore, c'était avec fébrilité alors que les coups insignifiants heurtaient le torse à nu du vampire.
Le suppliant de me laisser partir, je ne reçu qu'un "non" impassible et neutre qui m'acheva. Ma main gauche resta sur sa cible, doigts serrés contre ma paume s'appuyant sur sa poitrine. Ses doigts formèrent un étau sur mon poignet droit jusqu'à m'empêcher de tenir le verre qui tomba avec un rebond avant de se briser à son tour.
Si je tombais, viendrai-je à me briser ?
Sans lâcher mon poignet, il vint chercher mon menton pour redresser ma tête et confronter nos regards. Si la colère n'avait pas abandonné mes yeux larmoyants dont les larmes avaient cessé leur course, mon corps semblait abandonner. Laissant ma main gauche se délier peu à peu sur sa peau. Jamais je ne quitterai son domaine, voilà une promesse qui me traversait telle une épée en plein poumon, à me faire manquer un souffle.
Un aller-retour de son œil gauche à son œil droit, comme si mon regard continuait à le défier dans une valse éternelle. La seconde d'après, je le sentis me transporter et traverser la pièce à la vitesse de la lumière pour m'allonger sur le lit. Un gémissement de stupeur, le réflexe de me débattre alors qu'il me surplombait, m'entravant de son propre poids. Une proximité aussi intime qu'effrayante. Chercher à le pousser, me faufiler en dehors de son emprise, c'était peine perdue mais tout ce qui me restait... Sa patience devait être atteinte ; Jesper vint saisir mes poignets affolés pour plaquer mes bras au-dessus de ma tête. Agitée par l'angoisse, larmes revenant perler sur ma peau diaphane, je ne souhaitais pas abdiquer malgré l'indéniable réalité.
La peur me tiraillait à mesure qu'il agissait, à ne pas comprendre - ou ne pas vouloir comprendre - où il souhaitait en venir. Le vampire déchira sa chemise à défaut de parvenir à la retirer sans me lâcher de la poigne ferme qui maintenant mes deux mains sous sa coupe. Elle arriva enroulée sur mes mains avec sa voix se faisant de plus en plus tonnante. Pourquoi devais-je être docile ? De quel droit pensait-il pouvoir asservir ainsi autrui ? Je n'ai jamais aimais l'idée d'esclavagisme mais au vu de ces créatures, ils sont obligés d'user de contrainte pour asservir des humains. Qui serait assez fou pour vouer sa vie à leur nature démoniaque ? Impensable.
Brisant la distance qui séparait nos deux visages, son poids s'appuyait de plus en plus sur ma poitrine, rendant mon souffle haletant et mes essais de lutte risibles. Ne lâchant pas ses yeux, je devinais quelles horreurs il était prêt à me faire subir pour gagner ma reddition. Je ne voulais pas en arriver là... je ne supporterais pas d'en arriver là... Le vampire me répéta les conditions de ma présence : j'étais à lui et il était prêt à user de la manière forte pour me le faire comprendre.
Manière qu'il amorça en venant déchirer mes vêtements. Je me liquéfiai littéralement, tressaillant de peur et de honte à me retrouver ainsi dénudée. Mes sous-vêtements n'offraient qu'une maigre barrière incapable d'éloigner l'image de sa peau collée à la mienne. Ma chaleur se confrontant à sa tiédeur. J'avais beau forcer mes jambes à rester jointes, je ne parvins pas à l'empêcher de se frayer un chemin pour se lover entre mes cuisses, frôlant ma pudeur de la sienne. « Non... j't'en prie n'fais pas ça... j't'en supplie, non... » balbutiai-je en de frêles sanglots murmurés. Ma voix était douce, de celle des âmes peinées et blessées. La sienne tonnait de son pouls matraquant sa tempe. Mes yeux plongés dans les siens hissaient un drapeau blanc. Je ne voulais pas, je ne voulais plus jouer à savoir jusqu'où il était prêt à aller... Ses crocs se dessinaient et m'horrifiaient, provoquant un torrent de larmes et des tremblements irrépressibles. « Pitié... » suppliai-je en sachant qu'il était peut-être trop tard. Au fond de mon être, j'avais tant envie de continuer à me battre, de lutter jusqu'à mon dernier souffle à vouloir mourir plutôt que d'accepter la condition d'objet à laquelle il me condamnait... Mais je ne préférais pas encore la mort à la vie... Et ma seule échappatoire était claire, quand bien même ça me coûtait de prononcer ces mots auxquels je ne croyais pas un seul instant. « Je t'appartiens... » Soufflai-je à demi-mots, fermant les yeux à ne pas assumer ces paroles qu'il m'était impossible de ne pas déjà regretter. Priant pour que cela suffise, j'avais cessé de me débattre.
@"Jesper"
Lardon grillé
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Je suis un lardon, et je suis grillé.
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Make me feel alive and shatter me
Mon souffle se faisait irrégulier pour autant assuré. Si ce devait être un geste normal, il me demandait d'y réfléchir afin de ne pas oublier d'inspirer et d'expirer. Peu convainque de ma prestation, son calme paraissait l'estimer satisfait.
Le vampire permit à ses doigts de glisser entre mes cheveux bruns, de caresser mon visage et s'aventurer sur ma poitrine, effleurant mes côtes et ma taille. Le froid et son toucher firent réagir mes seins à mon grand damne. Le frisson qui me parcourait n'avait rien de plaisant, bien au contraire. Une horreur que je subissais en œuvrant pour ne pas tenter une nouvelle fois de lui nuire. Je n'étais pas dupe, il aurait tôt fait de perdre patience et reprendre la violence dont il était prêt à faire preuve il y a quelques secondes de cela. Jugement en suspension, son approbation eut un effet presque salvateur. Si mes mots ne l'avaient pas persuadés, au moins lui convenaient-ils. Le vampire ne s'attendait, de toute façon, pas à ce qu'un événement isolé comme celui vienne éradiquer ma désinvolture...
Lorsque son poids cessa de m'écraser contre le matelas, mon souffle se coupa. Doucement, je rouvris les yeux pour le garder en vue et savoir ce qu'il préparait. Me redressant doucement, je vins tirer le drap bien ancré sous le matelas pour couvrir ma pudeur. Jaugeant ses gestes et ses réactions, je me gardais de prononcer le moindre mot, essayant plutôt de garder mon calme et de ne pas déclencher de nouvelles hostilités. Visiblement, j'encaissais mal les précédentes minutes qui s'étaient écoulées.
Un bon maître, c'est ce qu'il se targuait de pouvoir être. Et ça avait l'air d'être tout ce dont j'étais en mesure d'espérer : qu'il soit bon envers moi. Cette discussion me faisait bouillir de l'intérieur. Jesper clamait même pouvoir m'accorder une chambre, me gardant du manque d'intimité dont souffrait son dortoir. Je secouai la tête de gauche à droite d'un geste lent et discret. Personne n'avait de chambre attitrée. Enfin aucun esclave. Qhesira et Ezelve ne dormaient pas avec nous. Mais ce n'étaient pas réellement des esclaves... Je ne les pris pas en exemple. « En quel honneur m'accorderais-tu le moindre privilège ? » Demandai-je à soupçonner qu'un prix devait être payé pour cela. Rien n'était gratuit. Et il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à se montrer désintéressée. Forcément, il y avait des conditions. Au vu du nombre d'esclaves au dortoir, quand bien même nous n'étions pas nombreux, je supposais que ce prix demanderait bien trop de ma personne. Déjà que je peinais à l'idée de me mettre à ses ordres... lui-même devait savoir que je ne serais pas apte à payer mon dû pour un tel privilège : une chambre à soi.
A ma question qui, à mon sens, était plus que légitime, il se tourna à nouveau vers moi, regardant de travers le drap qui me recouvrait. Fronçant les sourcils, je ne m'attendis pas à ce qu'il vienne le retirer... Un à coup que j'anticipai et contre lequel je pus lutter pour maintenir le tissu en place. Jesper n'avait pas vraiment tiré. En tout cas, pas avec la ferme intention de me l'ôter. Le vampire me demanda simplement de le lâcher. J'aurais pu. Si j'avais des vêtements à porter... Son insistance était gênante. Mais tant pis, je m'y accrochais, à ce drap. Une nouvelle fois il me demanda de le retirer, plus fermement, ajoutant qu'il ne m'avait pas autorisée à me couvrir.
Un soupir offusqué m'échappe. Si je voulais cette chambre, je devais le laisser me regarder. Comme il l'ordonnait, je lâchais le draps. Mais je ne me découvris pas pour autant, ramenant simplement mes genoux vers moi, préparant mes bras à les entourer pour cacher mon corps comme je le pourrais s'il venait à l'enlever. « Je ne veux pas de chambre. » Pas contre ma pudeur. Ce voyeur allait devoir se trouver une autre esclave à reluquer pour satisfaire sa perversité...
Le vampire permit à ses doigts de glisser entre mes cheveux bruns, de caresser mon visage et s'aventurer sur ma poitrine, effleurant mes côtes et ma taille. Le froid et son toucher firent réagir mes seins à mon grand damne. Le frisson qui me parcourait n'avait rien de plaisant, bien au contraire. Une horreur que je subissais en œuvrant pour ne pas tenter une nouvelle fois de lui nuire. Je n'étais pas dupe, il aurait tôt fait de perdre patience et reprendre la violence dont il était prêt à faire preuve il y a quelques secondes de cela. Jugement en suspension, son approbation eut un effet presque salvateur. Si mes mots ne l'avaient pas persuadés, au moins lui convenaient-ils. Le vampire ne s'attendait, de toute façon, pas à ce qu'un événement isolé comme celui vienne éradiquer ma désinvolture...
Lorsque son poids cessa de m'écraser contre le matelas, mon souffle se coupa. Doucement, je rouvris les yeux pour le garder en vue et savoir ce qu'il préparait. Me redressant doucement, je vins tirer le drap bien ancré sous le matelas pour couvrir ma pudeur. Jaugeant ses gestes et ses réactions, je me gardais de prononcer le moindre mot, essayant plutôt de garder mon calme et de ne pas déclencher de nouvelles hostilités. Visiblement, j'encaissais mal les précédentes minutes qui s'étaient écoulées.
Un bon maître, c'est ce qu'il se targuait de pouvoir être. Et ça avait l'air d'être tout ce dont j'étais en mesure d'espérer : qu'il soit bon envers moi. Cette discussion me faisait bouillir de l'intérieur. Jesper clamait même pouvoir m'accorder une chambre, me gardant du manque d'intimité dont souffrait son dortoir. Je secouai la tête de gauche à droite d'un geste lent et discret. Personne n'avait de chambre attitrée. Enfin aucun esclave. Qhesira et Ezelve ne dormaient pas avec nous. Mais ce n'étaient pas réellement des esclaves... Je ne les pris pas en exemple. « En quel honneur m'accorderais-tu le moindre privilège ? » Demandai-je à soupçonner qu'un prix devait être payé pour cela. Rien n'était gratuit. Et il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à se montrer désintéressée. Forcément, il y avait des conditions. Au vu du nombre d'esclaves au dortoir, quand bien même nous n'étions pas nombreux, je supposais que ce prix demanderait bien trop de ma personne. Déjà que je peinais à l'idée de me mettre à ses ordres... lui-même devait savoir que je ne serais pas apte à payer mon dû pour un tel privilège : une chambre à soi.
A ma question qui, à mon sens, était plus que légitime, il se tourna à nouveau vers moi, regardant de travers le drap qui me recouvrait. Fronçant les sourcils, je ne m'attendis pas à ce qu'il vienne le retirer... Un à coup que j'anticipai et contre lequel je pus lutter pour maintenir le tissu en place. Jesper n'avait pas vraiment tiré. En tout cas, pas avec la ferme intention de me l'ôter. Le vampire me demanda simplement de le lâcher. J'aurais pu. Si j'avais des vêtements à porter... Son insistance était gênante. Mais tant pis, je m'y accrochais, à ce drap. Une nouvelle fois il me demanda de le retirer, plus fermement, ajoutant qu'il ne m'avait pas autorisée à me couvrir.
Un soupir offusqué m'échappe. Si je voulais cette chambre, je devais le laisser me regarder. Comme il l'ordonnait, je lâchais le draps. Mais je ne me découvris pas pour autant, ramenant simplement mes genoux vers moi, préparant mes bras à les entourer pour cacher mon corps comme je le pourrais s'il venait à l'enlever. « Je ne veux pas de chambre. » Pas contre ma pudeur. Ce voyeur allait devoir se trouver une autre esclave à reluquer pour satisfaire sa perversité...
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Timidement, je portais ombrage à ma nudité dévoilée. Le regard noir de cette posture qui me rendait vulnérable. Il en avait assez vu et mon humiliation était sans doute assez exacerbée pour ne pas en plus ajouter ses yeux insistants.
Je me méfiais à juste raison de sa proposition, mais ignorant jusqu'à quel point il pouvait être calculateur. Un frémissement m'éprit lorsqu'il se rapprocha sur le lit tel un rapace rôdant autour d'une charogne. Je me reculai des quelques centimètres qu'il m'était donné de mettre entre nous, évitant de croiser son regard. D'un naturel déconcertant, le vampire s'allongea, laissant sa tête reposer sur sa main accoudée. Ses yeux me faisaient l'effet d'une griffure me dévorant l'échine... Sa conclusion à mon refus était ma préférence pour les paillasses vieillissantes du dortoir. Ce n'était pas le cas. L'inconvenant résidait dans les idées qui le traversaient. « Je préfère le dortoir à ta perversité. » Des mots jetés avec un mépris qui allait certainement me desservir... Mais c'est l'incrédulité qui mangea ses mots. Visage crispé de honte et d'amertume, je persistais à ne lui adresser aucun regard.
Tâche difficile lorsque Jesper vint évoquer ma nature de dhampire. Je ne pus m'empêcher de le fustiger d'un œil noir. D'abord outrée puis, à mesure de ses paroles, étrangement consensuelle aux propos avancés.
Parce que je n'étais qu'une erreur. Une abomination. Un vampire et un humain... comme si les chiens se mettaient à faire des chats. Ou plutôt, le mélange d'un chien et d'un chat. Une aberration qu'il aurait mieux fallut tuer dès la naissance... Un constat qui me pinça le cœur et abaissa mon regard. Mes doigts se resserrant sur mes paumes, on devinait assez bien la honte persistante que je ressentais. Cet écœurement que je m'inspirais à moi-même. J'aurais tant aimé ne jamais comprendre... tant aimé rester ignorante... Trop étrange pour les humains et bien trop indigne de l'élite que représentant la race des vampires. Cette élite composée de prédateurs aux charmes aiguisés par leur longévité. Je n'étais qu'un entre deux, une moyenne ratée qui ne devrait pas pour exister.
Au titre de cette nature hybride, je devais au contraire, à plus juste titre que les humains, me montrer reconnaissante envers Jesper de vouloir m'accepter. Ma vie ne tenait sûrement qu'à un fil, un fil bien plus fin que je ne l'avais imaginé. Aucun mot ne me venait, même pas la présence d'esprit d'essayer de lui faire fermer son clapet. Juste ce sentiment de culpabilité pour ce que j'étais, ce que je représentais. Aveugle serait celui qui ne devinerait pas l'impact que ces mots avaient sur moi. Pourtant, ça ne levait pas la haine que je pouvais ressentir envers le vampire étendu là, à ma portée. « Alors va t'en et laisse Ezelve me ramener au dortoir. » Une manière d'accepter ? Pour l'heure, une façon de me retrouver seule et de réfléchir à ce qui s'était passé. Mais j'étais loin d'imaginer qu'il viendrait à accepter la requête d'une esclave. Même pas... d'une sous-esclave.
À des années lumières de comprendre et de connaître ce torrent d'émotions qui allaient et venaient au gré de ses mots, de ses gestes, instable comme jamais je ne m'étais sentie, des larmes de colère vinrent rouler sur mes joues. Fi de ce qu'il pourrait entrevoir de mon corps, je vins le pousser avec véhémence pour le faire tomber du lit. L'éloigner et le forcer à quitter la chambre. Le chasser et rester seule. « Va t'en ! » Une supplique criée avec plus de désespoir dans ma voix que de haine. Mes mains le poussèrent une seconde fois. Je devais passer pour une aliénée... n'était-ce pas un trouble normal chez un être si intrinsèquement déchiré ? À la troisième fois, je m'en étais retrouvée allongée également, à sangloter sur le drap dans lequel j'étais entremêlée.
Je me méfiais à juste raison de sa proposition, mais ignorant jusqu'à quel point il pouvait être calculateur. Un frémissement m'éprit lorsqu'il se rapprocha sur le lit tel un rapace rôdant autour d'une charogne. Je me reculai des quelques centimètres qu'il m'était donné de mettre entre nous, évitant de croiser son regard. D'un naturel déconcertant, le vampire s'allongea, laissant sa tête reposer sur sa main accoudée. Ses yeux me faisaient l'effet d'une griffure me dévorant l'échine... Sa conclusion à mon refus était ma préférence pour les paillasses vieillissantes du dortoir. Ce n'était pas le cas. L'inconvenant résidait dans les idées qui le traversaient. « Je préfère le dortoir à ta perversité. » Des mots jetés avec un mépris qui allait certainement me desservir... Mais c'est l'incrédulité qui mangea ses mots. Visage crispé de honte et d'amertume, je persistais à ne lui adresser aucun regard.
Tâche difficile lorsque Jesper vint évoquer ma nature de dhampire. Je ne pus m'empêcher de le fustiger d'un œil noir. D'abord outrée puis, à mesure de ses paroles, étrangement consensuelle aux propos avancés.
Parce que je n'étais qu'une erreur. Une abomination. Un vampire et un humain... comme si les chiens se mettaient à faire des chats. Ou plutôt, le mélange d'un chien et d'un chat. Une aberration qu'il aurait mieux fallut tuer dès la naissance... Un constat qui me pinça le cœur et abaissa mon regard. Mes doigts se resserrant sur mes paumes, on devinait assez bien la honte persistante que je ressentais. Cet écœurement que je m'inspirais à moi-même. J'aurais tant aimé ne jamais comprendre... tant aimé rester ignorante... Trop étrange pour les humains et bien trop indigne de l'élite que représentant la race des vampires. Cette élite composée de prédateurs aux charmes aiguisés par leur longévité. Je n'étais qu'un entre deux, une moyenne ratée qui ne devrait pas pour exister.
Au titre de cette nature hybride, je devais au contraire, à plus juste titre que les humains, me montrer reconnaissante envers Jesper de vouloir m'accepter. Ma vie ne tenait sûrement qu'à un fil, un fil bien plus fin que je ne l'avais imaginé. Aucun mot ne me venait, même pas la présence d'esprit d'essayer de lui faire fermer son clapet. Juste ce sentiment de culpabilité pour ce que j'étais, ce que je représentais. Aveugle serait celui qui ne devinerait pas l'impact que ces mots avaient sur moi. Pourtant, ça ne levait pas la haine que je pouvais ressentir envers le vampire étendu là, à ma portée. « Alors va t'en et laisse Ezelve me ramener au dortoir. » Une manière d'accepter ? Pour l'heure, une façon de me retrouver seule et de réfléchir à ce qui s'était passé. Mais j'étais loin d'imaginer qu'il viendrait à accepter la requête d'une esclave. Même pas... d'une sous-esclave.
À des années lumières de comprendre et de connaître ce torrent d'émotions qui allaient et venaient au gré de ses mots, de ses gestes, instable comme jamais je ne m'étais sentie, des larmes de colère vinrent rouler sur mes joues. Fi de ce qu'il pourrait entrevoir de mon corps, je vins le pousser avec véhémence pour le faire tomber du lit. L'éloigner et le forcer à quitter la chambre. Le chasser et rester seule. « Va t'en ! » Une supplique criée avec plus de désespoir dans ma voix que de haine. Mes mains le poussèrent une seconde fois. Je devais passer pour une aliénée... n'était-ce pas un trouble normal chez un être si intrinsèquement déchiré ? À la troisième fois, je m'en étais retrouvée allongée également, à sangloter sur le drap dans lequel j'étais entremêlée.
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codage par LaxBilly
Dis moi si ça te va - et tu peux clôturer en postant la réaction de Klehr, sinon, on finit la dessus.
Comme tu préfères ! (Je vais commencer à poster ça sur le foooo x')
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