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Make me feel alive and shatter me


Dhampire. Sur une île de vampires. Un merdier surréaliste que je ne parvenais pas à digérer... Ces facilités, ces sens augmentés, ils trouvaient pourtant leur sens dans ces explications surnaturelles. Je n'étais pas humaine... tout du moins pas en partie. Un pied dans un monde, un pied dans un autre. Alors que lumière était faite sur bien des éléments de ma vie, un épais nuage noircissait le ciel. Arrachée à ma propre vie, dépossédée de mes certitudes, de ma réalité...

Difficile d'accepter. Et pourtant... bien difficile de nier lorsque la vérité se dessinait devant soi... Pupilles nimbées d'un rouge carmin. Canine quittant l'alignement. Cette vision d'horreur m'empêchait de fermer l'œil en cette nuit des plus sombres. Et si par malheur mes paupières se fermaient et mes songes s'élançaient à de brèves rêveries, alors un sursaut me réveillait.

Le plancher grinçait sous les cent pas que j'enchaînais. Une main portée à mes lèvres, je rongeais mes ongles alors que jamais cette mauvaise manière ne m'avait habitée. J'étais terrifiée, anxieuse et déboussolée.

Je voulais me raccrocher à quelque chose appartenant à mon monde mais rien dans cette chambre ne pouvait m'y faire penser. Meubles anciens, bibelots du passé, cette pièce ressemblait à une reconstitution des habitats anglais d'avant-guerre. La décoration avait un côté lugubre que seules des bougies venaient faire vivre. Il n'y avait pas d'électricité en les bâtisses de la cité. Ils s'éclairaient de lanternes à huile, pétrole ou bougies. De quoi donner un certain charme au lieu qui n'était absolument pas retranscrit dans cette pièce. Mais sans doute que le maître des lieux ne jugeait pas utile de s'occuper de cela. Ou peut-être se gardait-il le confort et l'agréable car le reste de la demeure avait plutôt l'air cossu...

M'attarder sur ces détails ne m'aidait en rien. L'image horrifique me revenait inlassablement en tête et m'obnubilait comme une obsession. Je voulais me persuader que tout ceci n'avait été qu'une vision, un trucage. Si seulement...

Alors mon imagination venait à extrapoler la dangerosité de ma situation. Ravivait la vue de mon amie vidée de son sang devant moi sur cette plage. Je m'imaginais à sa place avec les crocs de Jesper plantés dans mon cou. Un frisson d'effroi déclencha un gémissement de dégoût et de peur. D'un élan impulsif, je fis valser en un revers de main accompagné d'un cri les bibelots posés sur une table devant laquelle je passais. La colère, l'inconnu, la terreur. Le fait d'être complètement dépassée, démunie, sans aucun contrôle... Ça me faisait exploser. Noyée dans cette rage, c'est le miroir d'à côté qui vint se briser sur mon poing serré. Les éclats de verre écorchèrent la naissance de mes phalanges mais les bris jonchant le sol parvinrent à concentrer mon attention. Deux gros morceaux s'enchevêtraient, séparant ainsi le reflet de mon visage en deux dans une déchirure que je ressentais au plus profond de mon être.

Qu'étais-je ?..

Une question tournoyant comme une incessante ritournelle.

Des bruits de pas approchent mais je ne cille guère. Gardant mes yeux rivés sur les éclats du miroir. J'avais dû faire un sacré vacarme... la porte s'ouvrit. Je n'y prêtai aucune attention. Déconnectée de ce qui se passait, je n'étais plus réellement là. Comme spectatrice... Esprit éveillé dans un corps catatonique.
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Make me feel alive and shatter me


Ezelve m’avait rapporté une perle rare, j’en étais bien conscient. Si cette dhampire était tombée en d’autres mains… Mais c’était dans les miennes qu’elle était désormais, et j’allais faire en sorte de l’y garder. En tant que sang mêlé, bien que mal vue, elle aurait pu rejoindre notre monde, ne plus être une esclave. M’échapper. Je ne pouvais pas laisser cela se produire. Compter une de ces abominations dans ma collection, la briser, au point pour elle de ne plus savoir qui elle est vraiment… C’était un jeu qui promettait de me divertir, et à la fois une nécessité. Je devais la rendre docile. Elle comprendrait, un jour, qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter : je suis son maître.

Pour commencer à marquer cette idée dans son esprit, j’avais décidé de l’enfermer. La priver de la lumière du soleil. La solitude, et savoir que l’on n’est pas libre de ses mouvements, c’était une punition que j’appréciais particulièrement. Les humains avaient ce besoin maladif de lumière, et d’une présence réconfortante. Leur enlever avait un effet délectable. De plus, je jouais d’une pierre deux coups. Ainsi recluse, je tentais une expérience : le côté vampire en elle pouvait se complaire dans la pénombre. Je voulais voir jusqu’où son besoin d’humanité poussait. Savoir comment elle pensait, se sentait, me donnait un pouvoir sur elle. Je la dominais. Seule, elle réclamerait ma présence. Elle se soumettrait.

Les bruits incessants de ses pas me parvenaient alors que j’attendais, pensif, que se refroidisse l’eau de mon bain. Je me demandais : était-elle inquiète ? En colère peut-être ? Les deux. Peu importait finalement les raisons de cette agitation, le résultat de son enfermement était là. Un mince sourire étira mes lèvres sans vraiment y penser. Comme c’était humain. C’était donc tout à fait ce que j’attendais d’elle.

Je me concentrais un peu plus sur ces va-et-vient qui faisaient grincer le parquet. J’attendais. Je ne savais pas quoi, exactement, mais j’attendais. Il y eut soudain un vague gémissement, suivit d’un cri, et d’un brouhaha qui résonna dans toute la maison. Même sans ouïe vampirique, il aurait été facile d’entendre ça. Je fronçais les sourcils. D’un bon, je sortais de l’eau tiède, et sans prendre le temps de me sécher, je me servais de ma vitesse décuplée pour enfiler des vêtements et me rendre jusqu’au couloir du premier étage où se trouvait la chambre où je l’avais enfermée. Et je m’arrêtais. Il y avait eu un nouveau bruit. Du verre qui se brise. Non, du verre que quelqu’un avait fracassé. Qu’avait-elle fait ? J’avançais dans le couloir en me demandant ce que j’allais trouver en poussant la porte.

Elle était plantée, comme un piquet, son regard vide lancé dans la contemplation du miroir brisé dont les morceaux tombés devant elle lui renvoyaient son reflet coupé. Sans un mot d’abord, j’attrapais rapidement sa main blessée. Je pinçais les lèvres. Qu’elle ait mal et qu’elle saigne ne me dérangeait pas, ce qui me gênait, c’était que je n’en sois pas la cause. Cette blessure ne m’apportait rien, rien d’autre que du sang par terre, et un miroir en miettes. Je relâchais sa main comme s’il ne s’était agi que d’un vulgaire morceau de viande, et jetais un regard circulaire à la pièce pour contempler les dégâts.

« Je tenais à ce miroir. Comment penses-tu le remplacer, dhampire ? Tu n’as rien. »

Elle sembla reprendre vie, tendue pendant l’espace d’une seconde, et l’instant d’après, elle relevait un regard dur vers moi. Elle essayait une fois encore de me défier. C’était risible tant c’était inutile ; et pourtant sa réponse ne manqua pas de piquer ma curiosité.

« Je tenais à ma vie, comment comptes-tu la remplacer ? »

Sa vie. Une vie pathétique d’humain, comment cela pouvait-il lui manquer ? Pour autant, cette tentative de me rembarrer m’avait donné l’information que je cherchais : elle s’attachait encore à son passé. Bien. Il me suffisait donc de la descendre suffisamment bas pour qu’elle comprenne qu’elle était mon esclave. Faire bien attention à ce qu’elle ne veuille jamais rien devenir d’autre que la petit humaine faiblarde et pathétique qu’elle pouvait être. Je m’appuyais contre la petite table vidée de ses décorations étalées au sol, écartant les deux pans de ma chemise qui collaient à ma peau mouillée, ce qui n’était pas très agréable.

« Ta vie est à moi désormais. Tu es à moi, au même titre que le miroir que tu viens de casser, que chaque chose qui se trouve ici, que cette maison. Je n’ai pas envie que tu casses ce qui est à moi. »

Mon regard glissa sur sa main, et non sur le miroir. Au fond, j’étais plus énervé par sa blessure que par la perte d’une babiole. Elle allait avoir besoin de soins, au moins un minimum, mais je ne voulais pas qu’elle le prenne pour un dû. Peut-être, je pensais, que je pourrais la laisser comme ça, et voir comment la blessure évoluait. Ou alors… Mes yeux remontèrent jusqu’aux siens, et une lueur mauvaise les allumaient. J’avais une idée… Un petit jeu très amusant dont le résultat serait sans doute passionnant. Mais pour lancer cette partie, je devais être patient. Il fallait d’abord la briser suffisamment pour qu’elle n’essaye pas stupidement de s’enfuir.
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Vanka
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Une main effleure la mienne et la saisit. D'un léger sursaut je voulus la retirer mais mon regard se heurta à la vision de Jesper. Mon cœur accéléra et un frisson d'effroi me traversa. Chaque partie de mon être se méfiait de lui. De ce vampire qui s'inventait le droit de m'accaparer comme un vulgaire objet. Et c'est dans cette indélicatesse qu'il relâcha ma main.

Son seul souci était l'état de la pièce et de ce miroir dont il commenta les éclats. Un bref instant je clignai des yeux, les baissant dans un mouvement de remords. Avant de les fermer et de les planter dans les siens, la tête légèrement inclinée. « Je tenais à ma vie, comment comptes-tu la remplacer ? » Lançai-je avec désinvolture. Ma raison m'insultait d'avoir échappé ces mots mais la colère était un sentiment impétueux à l'impulsion affichée. Mon humeur n'était pas à la retenue et à la bienséance. Surtout face à de tels propos. Bien qu'il ne m'ait pas directement traînée jusqu'à Heartkiller, ce vampire détenait la clé de ma liberté. C'était suffisant pour le rendre coupable de tout ce que je devais abandonner. Ma vie avait beau ne pas être parfaite, ne pas avoir l'excitation de l'aventure et du risque, ne pas avoir l'amour d'un foyer aimant et la chaleur d'une étreinte sincère, c'était ma vie. Et j'en avais le contrôle. Ici... je n'avais plus aucun contrôle...

Plus rien.

Ne le quittant pas du regard, il y avait une lueur provocatrice dans mes yeux. Alors même que Jesper tenait toutes les cartes dans ses mains. Et peut-être même que je me le permettais d'autant plus : après tout, il l'avait bien dit ; je n'avais rien. Donc rien à perdre à conserver au moins mon intégrité. Pour le meilleur comme le pire.

Le maître des lieux s'éloigna de quelques pas pour rejoindre la table dont le moindre objet s'était retrouvé par terre. Sa tenue défaite et humide le rendaient négligé et pourtant il n'en avait pas moins fière allure. Un trait certainement dû à sa nature vampirique... Mais je ne me laissai pas happer par cette vision, gardant mes yeux rivés sur les siens. Il prônait le fait qu'aujourd'hui, ma vie lui appartenait, que je lui appartenais. Serrant les dents, je sentais mes nerfs à fleur de peau menacer d'exploser.

Ses yeux s'égarent sur le miroir auquel il me comparait alors que mes doigts se referment sur mes paumes. Rougissante de rage, je sentais le pire venir. Mon instinct de survie sembla m'abandonner quand mes pas me menèrent avec détermination à rompre la distance qui me séparait de Jesper. Le regard emplit de larmes menaçant de choir, je saisis de mes mains les deux pans de son col et les plaquais contre son cou offert. « Je ne suis pas un foutu miroir, je ne suis pas ta chose », prétendis-je d'une voix caverneuse entre mes dents serrées, basse et brouillée par un léger grain dû à la colère qu'il m'inspirait. Mon souffle exaspéré se heurtait à l'impassibilité de ses traits alors que mon visage se trouvait à quelques centimètres du sien. J'allais sans doute payer mes dires, mais au moins je me défendais. Par la seule arme que je possédais : les mots. Ça ne suffisait guère et n'avait absolument rien de satisfaisant, cependant, ça aidait à extérioriser. Peu importe ce que cela aurait comme conséquences.
@"Jesper"
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Bien entendu, je ne m’étais pas du tout attendu à cette réaction. Des humains récalcitrants j’en avais vu, mais des esclaves assez fous pour s’en prendre physiquement a moi, jamais. Elle s’écrasa presque contre moi dans la violence de son rapprochement, agrippant ma chemise, pestant qu’elle n’était pas ma chose. Une seconde. Deux secondes. Son souffle accéléré par la rage venait s’écraser sur mon visage, et son regard de pure haine lui donnait des airs de chatte effrontée. Elle aurait presque pu me sembler dangereuse si je ne la savais pas à demi humaine. Mes yeux se plissèrent légèrement, et un grand sourire étira mes lèvres. Elle était courageuse, je ne pouvais pas lui enlever ça. Sans parler de la stupidité que cet assaut, elle semblait totalement ignorante de ce que sa soudaine proximité pouvait provoquer chez moi. Je tentais, d’ailleurs, de ne pas m’en étonner trop moi-même, pour ne pas donner de légitimité à ce frisson qui avait contracté un instant mes muscles.

Sans la repousser, bien au contraire, j’attrapais de ma main droite sa nuque fragile, serrant plus que de raison, emprisonnant mes doigts entre ses cheveux, ma chair mordant dans la sienne. J’allais surement lui laisser la marque de ma main, parfait. La pression la força à pencher légèrement la tête en arrière. Doucement, tout doucement, je penchais mon visage vers son cou tendu, ne brisant le contact visuel qu’au dernier moment. Une seconde, je fermais les yeux, et sentais son parfum étrange, amer. Pour y avoir déjà gouté, je savais que le sang de dhampire n’avait rien d’agréable. Le sien, pourtant, me faisait envie. Pour m’approprier un peu plus d’elle. Pour la blesser, un peu plus. Mais au lieu de sortir les crocs, je rouvris les yeux, et susurrai d’une voix suave à son oreille :

« Qu’est-ce que tu es, fragile dhampire, si tu n’es pas ma chose ? »

La jeune femme semblait si tendue que j’aurais juré qu’elle allait encore plus se débattre… mais non. Elle ne fit rien, comme rendue muette. Docile, un court moment. C’était presque décevant. Et rassurant à la fois. Moi, je savais très bien quel effet je pouvais lui faire. Je restais le visage enfouis dans son cou encore une seconde, et la lâchais. A vitesse vampirique, je me détachais d’elle, si bien que la soudaine absence de tension sur ses muscles lui fit perdre l’équilibre et se retenir à la table. Je m’étais rapproché de la porte. Ma main posée sur la tranche en bois, j’hésitais à la refermer. Je ne savais pas jusqu’où je voulais pousser le jeu pour le moment, et le regard indiscret de Qhesira ou d’Ezelve n’était pas le bienvenu.

« Tu vois bien que tu ne peux rien contre moi. Pas… comme ça. »

Le ton de ma voix laissait clairement suggérer un sens caché, mais je doutais qu’elle fasse déjà le lien. Je parlais évidemment du fait qu’elle aurait pu se servir de son côté vampire pour tenter de rivaliser. La pousser était un jeu dangereux, et ça avait un goût terriblement excitant. Je fermais la porte. L’instant d’après j’étais à nouveau près d’elle, juste derrière elle, et je la redressais fermement, collant mon torse à son dos. Je la forçais à se tourner, pour nous placer face aux morceaux de miroir brisés. Sept ans de malheurs… Pour elle.

« Regarde. »

Les morceaux reflétaient mon visage amusé, et le sien en colère. Sa chemise fine collait à ma peau mouillée. Je sentais presque sa peau. Mes mains se posèrent distraitement sur ses hanches, nous maintenant l’un contre l’autre.

« Tu as foutu un beau bordel. Tu vas me nettoyer ça rapidement, et te mettre en tête que ta place… »

De ses hanches, mes mains vinrent appuyer sur ses épaules, si fort que je ne lui laissais pas d’autre choix que d’abdiquer. Elle tomba à genoux sous la pression que je venais de lui infliger, et mes doigts se refermèrent immédiatement sur ses cheveux, la forçant à relever les yeux vers moi. Ou du moins son visage.

« … est à genoux. »
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Impossible de faire autre chose que de rentrer dans son jeu. Impossible de nier la colère qui m'animait et d'avoir assez de volonté pour la contrer. Parce que je ne voulais pas me retenir. Ce soir, je n'avais pas la patience de réfléchir et de calculer quoi que ce soit. Je n'aspirais qu'à un moment de paix, de tranquillité. Un moment où tout ces sentiments pourraient me ficher la paix !

Ma réaction avait beau ne pas être prévisible, elle n'affectait en rien Jesper. En tout cas, pas de ce qu'il m'accordait de voir. Mes yeux oscillait sur les siens, allant de l'un à l'autre, trop proche pour les garder en vue tous les deux. Sa main se nicha contre ma nuque. Sans le lâcher, mon emprise s'en affaiblit. La pression qu'il exerçait me faisait mal. Mes traits se crispèrent sans que je ne lui donne le plaisir de voir ma douleur. Ce n'était rien face à mes phalanges rougeoyantes devant faire face à l'air putride de cette chambre. Ma tête s'en retrouvait inclinée en arrière rien qu'à la force de ses doigts. Mes yeux humides le fustigèrent jusqu'à ce qu'il disparaisse de leur portée. Une inspiration siffla entre mes lèvres lorsque le vampire fit glisser son souffle le long de mon cou alors à découvert. Des paroles qui sillonnèrent l'air d'une fatalité lascive. Indéniable résumé de la situation : il avait les moyens de me réduire à cet état et ne s'en privait pas. Pourtant, je refusais de l'accepter.

Ne lâchant guère ma risible prise, je réfléchissais à une porte de sortie sans en trouver aucune. Ma posture n'avait aucun avantage. Quels mots pourraient m'en sortir ? Le persuader de ne pas planter ses vils crocs dans ma chair ? Un frisson hérissait ma peau à cette proximité que j'avais pourtant moi-même provoqué. Je devais reprendre mon sang froid. L'intimidation dont il faisait preuve était une bonne façon de m'y inciter.

La surprise me fit soudainement vaciller. Me raccrochant à la table qui me faisait face, abandonnée de Jesper, je balayai la chambre du regard pour le repérer, ne pas le perdre de vue. Le maître se tenait devant la porte. Pensant naïvement qu'il avait fini son cirque et s'en irait, je n'en profitai pas pour bouger ni m'armer de quoi que ce soit.

Des mots pleins de sens : je ne le battrais pas. Pas comme ça. Ni en usant de mes capacités vampiriques. Je n'étais pas un vampire, je ne voulais pas en être. Et depuis que j'avais compris l'origine de ces sens sur-développés, je faisais tout pour les brider, ne pas les utiliser. À mon grand regret, il ne traversa pas l'encadrement de la porte mais la referma consciencieusement. De quoi éveiller toutes les craintes. J'œuvrais pour refréner l'accélération de mon rythme cardiaque. Je ne pouvais pas le battre. Ni comme ça, ni autrement. Un pieu en argent, c'est ce qu'il me fallait. Un pieu dans son cœur absent. Dans ce qui le remplaçait pour lui donner un semblant de consistance.

Un courant d'air et le voilà posté derrière moi. Son arrivée me surprend et me redresse d'un sursaut qu'il accompagna en me contraignant à joindre mon dos à son torse. L'humidité et sa constitution me firent frémir de froid. Il me maintenait avec fermeté sans me laisser d'autre choix que de suivre son geste. Je sentais sa poitrine se lever au rythme de sa respiration. Lente et patience. Le calme d'un prédateur en chasse. Je n'étais que la proie effrayée stoppée en pleine course. Une posture que j'abhorrais et s'ajoutais à ma colère. Si j'étais prête à le nier sous la torture, ce contact avait un côté déstabilisant qu'il me fallait occulter. Jesper me contraignit à faire face, avec lui, aux bris de miroir en m'intimant de regarder. Ce que je fis, mâchoire contractée à me retenir de me débattre dans le vent pour espérer de lui faire au moins une égratignure. Le rictus qui se dessinait sur ses lèvres offrait un contraste presque artistique avec la noirceur de mon visage. Une vision plus que représentative de la situation.

Le vampire se permit de faire voyager ses mains sur mes hanches, instiguant une inspiration appelant au danger de notre position. Mon corps contre le sien, à deviner chaque courbe de son être vampiriquement sculpté n'ajoutait à la situation qu'un embarras révulsant. Jesper s'indignait du dérangement causé par mon élan colérique et m'expliquait qu'il me faudrait déblayer le tout pour prendre enfin conscience de ma place. D'un geste qui me prit en traîtrise, il remonta ses mains jusqu'à mes épaules et appuya avec force pour me faire fléchir. Mes genoux heurtèrent le plancher sur des perles d'éclats de verre. Ainsi était ma place, à ses genoux nettoyant la merde. Ce n'était plus de la colère, un stade était franchi. Les larmes qui sommeillaient à l'orée de mes prunelles, étaient au bord de la chute alors que mon visage devint écarlate.

Noyée dans cette haine, je saisis un bris assez conséquent dans ma main. Sans laisser le moindre instant à ma raison de prendre le dessus, je me levai et vins tenter de planter le verre dans la clavicule de Jesper. Les larmes noires de rage embrumaient mes yeux et sillonnaient mes joues. L'éclat de verre sévèrement maintenu dans ma main droite creusait ma paume à en faire ruisseler une goutte de sang sur l'arrête du morceau. Ce dernier n'était guère dans sa peau... Il avait stoppé mon élan et le temps s'était figé autour de nous. Quelques secondes accordées pour me rendre compte de l'échec et je vins fondre en sanglots à frapper son torse de ma main gauche qu'il n'avait pas encore entravé. Si les deux premiers coups étaient forcés, la véhémence des suivants s'amenuisa peu à peu. Deux gouttes carmines eurent le temps de choir du bris de verre, venant entacher la chemise du vampire puis la mienne. « Cesse de me tourmenter ! Laisse-moi partir ! LAISSE-MOI !!! » M'époumonai-je dans un dernier retranchement à la soumission qu'il réclamait.
@"Jesper"
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La colère était montée en elle comme la lave qui s’échapperait d’un volcan, et j’avais senti le coup arriver. Ce moment de non-retour où je l’avais poussée trop loin. Elle saisit un éclat de verre, si fort je le devinais, que je sentis immédiatement l’odeur forte de son sang. Comme si je voyais la scène au ralentit, j’arrêtais son coup porté vers ma jugulaire. J’avais perdu mon sourire, mon visage n’affichait qu’un froid glacial. Si son côté revêche me plaisait, je ne pouvais cependant pas lui permettre de le rester. Là, elle était allée trop loin. Et nous étions seuls. La porte était fermée. Elle était à ma merci. Elle fondit en larmes devant moi, et je la laissais frapper, encore et encore de son poing libre contre mon torse ; et je sentais, là-dessous, mon cœur battre fort au rythme de coups. Du sang, son sang sale, tombait par gouttes sur nos chemises blanches. Elle hurla. M’ordonnant de la laisser partir. L’idée même de ne plus la posséder me révulsa. Peut-être autant que la demi seconde d’hésitation que j’avais eu, et aussitôt oubliée. Alors qu’elle s’époumonait, ma voix mortellement calme trancha terriblement.

« Non. »

En resserrant mon poing sur son poignet, je la fis lâcher le verre, qui s’explosa au sol en encore plus de petits morceaux. De ma main libre j’attrapais son menton, et la forçais à me regarder.

« Tu ne quitteras jamais mon domaine. »

Tu ne me quitteras jamais. Je laissais une seconde à ma phrase le temps de germer et pourrir dans son esprit apeuré. La seconde suivante, elle était allongée sur le matelas dur du lit, le poids de mon corps appuyant sur le sien. Je relevais ses bras au-dessus de sa tête pour l’empêcher de bouger. Sa main blessée tâchait les draps, et son odeur imprégnait la chambre. De lourds sanglots la secouaient, alors qu’elle semblait prise de panique en se rendant compte de la situation. Je me débrouillais pour tenir ses deux poignets dans une main, et de l’autre j’essayais difficilement de me défaire de ma chemise, que je finis par déchirer assez grossièrement. Elle criait mais je n’écoutais pas. La maintenant immobile entre mes jambes, j’enroulais vaguement le tissu sur sa main.

« Est-ce que tu vas finir par être docile ?! »

Ma voix calme était montée en crescendo pour finir la phrase sur un rugissement. Elle devait comprendre. Je rapprochais mon visage du sien, et lâchais ses mains pour la laisser essayer de se défendre, ce qui était plus ridicule qu’autre chose, car n’utilisant pas ses capacités, elle ne me faisait pas plus mal qu’une piqure de moustique à un humain : c’était seulement agaçant.

« Ça suffit ! Tu es ma chose si je le désire, et si tu n’apprends pas à te tenir tranquille, crois-moi, je te l’apprendrais de la manière forte ! »

Je criais désormais, en colère à mon tour. En colère contre cette idiote qui croyait avoir des droits. En colère contre ses réactions irresponsables. En colère contre ce frisson qui me gardait collé contre elle. Sans qu’elle ne puisse vraiment m’en empêcher, j’arrachais sa chemise, déchirais la toile fine de son pantalon, et il ne restait plus beaucoup de tissu pour la couvrir. J’imaginais la honte qui devait la tirailler à la rougeur de ses joues. D’une jambe j’écartais ses cuisses et m’écrasais un peu plus sur elle, une lueur mauvaise dans le regard.

« Que faut-il que je fasse pour que tu comprennes, idiote ! Tu veux que je te montre jusqu’où je peux aller ? C’est ce que tu veux, dhampire ? »

Mes crocs étaient sortis malgré moi. L’odeur du sang, bien que piquante, était trop présente pour l’ignorer. Je devais avoir l’air terrifiant, pour elle.
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Quelle autre réaction attendait-il ? Il me jette à ses genou comme la pire des merdes et je devrais me laisser faire ? M'y sentir accomplie et à ma place ?! Ça ne pouvait pas être réel... Je devais me défendre, ne pas accepter d'être ainsi traitée. Mais se défendre contre un vampire... je voyais à quelle point ce pouvait être peine perdue. Et quand bien même je viendrai à user de mes dons, je en connaissais rien de cet endroit, de cette cité, de cette île...

Le constat de mon incapacité à le défaire me décomposa. Comme le miroir éclaté en mille morceaux. Si mes jambes me tenaient encore, c'était avec fébrilité alors que les coups insignifiants heurtaient le torse à nu du vampire.

Le suppliant de me laisser partir, je ne reçu qu'un "non" impassible et neutre qui m'acheva. Ma main gauche resta sur sa cible, doigts serrés contre ma paume s'appuyant sur sa poitrine. Ses doigts formèrent un étau sur mon poignet droit jusqu'à m'empêcher de tenir le verre qui tomba avec un rebond avant de se briser à son tour.

Si je tombais, viendrai-je à me briser ?

Sans lâcher mon poignet, il vint chercher mon menton pour redresser ma tête et confronter nos regards. Si la colère n'avait pas abandonné mes yeux larmoyants dont les larmes avaient cessé leur course, mon corps semblait abandonner. Laissant ma main gauche se délier peu à peu sur sa peau. Jamais je ne quitterai son domaine, voilà une promesse qui me traversait telle une épée en plein poumon, à me faire manquer un souffle.

Un aller-retour de son œil gauche à son œil droit, comme si mon regard continuait à le défier dans une valse éternelle. La seconde d'après, je le sentis me transporter et traverser la pièce à la vitesse de la lumière pour m'allonger sur le lit. Un gémissement de stupeur, le réflexe de me débattre alors qu'il me surplombait, m'entravant de son propre poids. Une proximité aussi intime qu'effrayante. Chercher à le pousser, me faufiler en dehors de son emprise, c'était peine perdue mais tout ce qui me restait... Sa patience devait être atteinte ; Jesper vint saisir mes poignets affolés pour plaquer mes bras au-dessus de ma tête. Agitée par l'angoisse, larmes revenant perler sur ma peau diaphane, je ne souhaitais pas abdiquer malgré l'indéniable réalité.

La peur me tiraillait à mesure qu'il agissait, à ne pas comprendre - ou ne pas vouloir comprendre - où il souhaitait en venir. Le vampire déchira sa chemise à défaut de parvenir à la retirer sans me lâcher de la poigne ferme qui maintenant mes deux mains sous sa coupe. Elle arriva enroulée sur mes mains avec sa voix se faisant de plus en plus tonnante. Pourquoi devais-je être docile ? De quel droit pensait-il pouvoir asservir ainsi autrui ? Je n'ai jamais aimais l'idée d'esclavagisme mais au vu de ces créatures, ils sont obligés d'user de contrainte pour asservir des humains. Qui serait assez fou pour vouer sa vie à leur nature démoniaque ? Impensable.

Brisant la distance qui séparait nos deux visages, son poids s'appuyait de plus en plus sur ma poitrine, rendant mon souffle haletant et mes essais de lutte risibles. Ne lâchant pas ses yeux, je devinais quelles horreurs il était prêt à me faire subir pour gagner ma reddition. Je ne voulais pas en arriver là... je ne supporterais pas d'en arriver là... Le vampire me répéta les conditions de ma présence : j'étais à lui et il était prêt à user de la manière forte pour me le faire comprendre.

Manière qu'il amorça en venant déchirer mes vêtements. Je me liquéfiai littéralement, tressaillant de peur et de honte à me retrouver ainsi dénudée. Mes sous-vêtements n'offraient qu'une maigre barrière incapable d'éloigner l'image de sa peau collée à la mienne. Ma chaleur se confrontant à sa tiédeur. J'avais beau forcer mes jambes à rester jointes, je ne parvins pas à l'empêcher de se frayer un chemin pour se lover entre mes cuisses, frôlant ma pudeur de la sienne. « Non... j't'en prie n'fais pas ça... j't'en supplie, non... » balbutiai-je en de frêles sanglots murmurés. Ma voix était douce, de celle des âmes peinées et blessées. La sienne tonnait de son pouls matraquant sa tempe. Mes yeux plongés dans les siens hissaient un drapeau blanc. Je ne voulais pas, je ne voulais plus jouer à savoir jusqu'où il était prêt à aller... Ses crocs se dessinaient et m'horrifiaient, provoquant un torrent de larmes et des tremblements irrépressibles. « Pitié... » suppliai-je en sachant qu'il était peut-être trop tard. Au fond de mon être, j'avais tant envie de continuer à me battre, de lutter jusqu'à mon dernier souffle à vouloir mourir plutôt que d'accepter la condition d'objet à laquelle il me condamnait... Mais je ne préférais pas encore la mort à la vie... Et ma seule échappatoire était claire, quand bien même ça me coûtait de prononcer ces mots auxquels je ne croyais pas un seul instant. « Je t'appartiens... » Soufflai-je à demi-mots, fermant les yeux à ne pas assumer ces paroles qu'il m'était impossible de ne pas déjà regretter. Priant pour que cela suffise, j'avais cessé de me débattre.
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Elle me suppliait, pleurant, tremblante, alors que je la tenais contre moi. Retenu sur mes coudes, mon visage presque collé au sien. Elle souffla qu’elle m’appartenait, tellement bas, doucement. Elle n’y croyait peut-être pas encore, mais elle comprenait qu’elle n’aurait pas d’autre choix que de se soumettre. Une seconde de silence coula et un sourire satisfait étira mes lèvres. Oui. Cette douce sensation de victoire qui se répandait en moi, je voulais la conserver. Ma main droite glissa jusqu’à ses cheveux, que je caressais. Puis mes doigts effleurèrent sa joue. Ce geste tendre était à mille lieues de la violence dont je venais de faire preuve. Après sa joue, la caresse descendit dans son cou, sur sa poitrine sans m’y attarder, ses côtes. Ses hanches. Je la regardais mais ses yeux restaient résolument clos.

« C’est très bien, dhampire. »

Je me redressais doucement, la laissant enfin libre, la libérant de mon corps. Je me glissais hors du lit.

« Je peux un être un bon maître si tu connais ta place. Tu pourrais avoir une belle vie ici. »

En quelques gestes rapides, je me débarrassais des derniers lambeaux qui me servaient de chemise et les posais à ses pieds. J’allais rapidement fouiller l’énorme armoire qui patientait près de la fenêtre d’être enfin utilisée, mais bien entendu elle était vide. Je n’avais rien ici à lui donner pour se rhabiller. Je pris une profonde inspiration, et je retournais vers elle, essayant d’ignorer sa peau pâle mise à nue. Je m’asseyais au pied du lit, toujours sans la regarder, affichant un air calme, comme si absolument rien d’anormal ne venait de se passer.

« Tu pourrais même quitter le dortoir. Ça te plairait d’avoir une chambre à toi ? »

C’était un jeu pervers auquel je jouais. Je lui faisais miroiter une pseudo liberté, sachant très bien qu’elle n’en aurait aucune. Elle était, à mon sens, assez intelligente pour s’en rendre compte. Un gentil maître, des privilèges, autant de choses qui, finalement allaient lui couter très cher. Chaque mot que je lui disais, je le choisissais, pour étudier sa réaction. Cette fille allait être une expérience amusante. Plus amusante que mes jeux ces derniers siècles. Les esclaves intéressants à dompter étaient bien rares.

Sa voix brisée me demanda pourquoi je lui octroierais un privilège. Je tournais finalement mes yeux vers elle. Elle avait tiré le drap sur elle, barrière ridicule entre nous. Elle voulait surement dérober son corps à mon regard. Et bien que je ne cherche pas spécialement à la reluquer, je tirais à mon tour dessus pour la découvrir. Je ne l’avais pas autorisée à se cacher. Je ne voulais lui offrir aucun privilège, mais m’assurer que je sois, tant que je le désirais, le seul visage qu’elle verrais. Elle n’imaginait pas qu’une chambre privée, c’était la pire des choses qui puisse lui arriver sous mon toit. Ainsi isolée, elle n’aurait nul espoir auquel s’accrocher.

« Lâche ce drap… » je riais doucement en bataillant avec elle gentiment. Je ne voulais pas le lui arracher, pas tout de suite. Qu’elle s’y accroche comme à son dernier rempart de dignité m’amusait beaucoup, d’autant qu’il aurait été terriblement facile pour moi de le lui retirer. De la posséder… toute entière… « Lâche je te dis. Je ne t’ai pas autorisée à te couvrir. Tu veux cette chambre ? Laisse-moi te regarder. »

Je n’étais pas certain de savoir moi-même ce que je préférais qu’elle fasse. M’obéir, comme je lui ordonnais ; ou rester cachée et m’offrir à nouveau une raison de jouer ?
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Mon souffle se faisait irrégulier pour autant assuré. Si ce devait être un geste normal, il me demandait d'y réfléchir afin de ne pas oublier d'inspirer et d'expirer. Peu convainque de ma prestation, son calme paraissait l'estimer satisfait.

Le vampire permit à ses doigts de glisser entre mes cheveux bruns, de caresser mon visage et s'aventurer sur ma poitrine, effleurant mes côtes et ma taille. Le froid et son toucher firent réagir mes seins à mon grand damne. Le frisson qui me parcourait n'avait rien de plaisant, bien au contraire. Une horreur que je subissais en œuvrant pour ne pas tenter une nouvelle fois de lui nuire. Je n'étais pas dupe, il aurait tôt fait de perdre patience et reprendre la violence dont il était prêt à faire preuve il y a quelques secondes de cela. Jugement en suspension, son approbation eut un effet presque salvateur. Si mes mots ne l'avaient pas persuadés, au moins lui convenaient-ils. Le vampire ne s'attendait, de toute façon, pas à ce qu'un événement isolé comme celui vienne éradiquer ma désinvolture...

Lorsque son poids cessa de m'écraser contre le matelas, mon souffle se coupa. Doucement, je rouvris les yeux pour le garder en vue et savoir ce qu'il préparait. Me redressant doucement, je vins tirer le drap bien ancré sous le matelas pour couvrir ma pudeur. Jaugeant ses gestes et ses réactions, je me gardais de prononcer le moindre mot, essayant plutôt de garder mon calme et de ne pas déclencher de nouvelles hostilités. Visiblement, j'encaissais mal les précédentes minutes qui s'étaient écoulées.

Un bon maître, c'est ce qu'il se targuait de pouvoir être. Et ça avait l'air d'être tout ce dont j'étais en mesure d'espérer : qu'il soit bon envers moi. Cette discussion me faisait bouillir de l'intérieur. Jesper clamait même pouvoir m'accorder une chambre, me gardant du manque d'intimité dont souffrait son dortoir. Je secouai la tête de gauche à droite d'un geste lent et discret. Personne n'avait de chambre attitrée. Enfin aucun esclave. Qhesira et Ezelve ne dormaient pas avec nous. Mais ce n'étaient pas réellement des esclaves... Je ne les pris pas en exemple. « En quel honneur m'accorderais-tu le moindre privilège ? » Demandai-je à soupçonner qu'un prix devait être payé pour cela. Rien n'était gratuit. Et il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à se montrer désintéressée. Forcément, il y avait des conditions. Au vu du nombre d'esclaves au dortoir, quand bien même nous n'étions pas nombreux, je supposais que ce prix demanderait bien trop de ma personne. Déjà que je peinais à l'idée de me mettre à ses ordres... lui-même devait savoir que je ne serais pas apte à payer mon dû pour un tel privilège : une chambre à soi.

A ma question qui, à mon sens, était plus que légitime, il se tourna à nouveau vers moi, regardant de travers le drap qui me recouvrait. Fronçant les sourcils, je ne m'attendis pas à ce qu'il vienne le retirer... Un à coup que j'anticipai et contre lequel je pus lutter pour maintenir le tissu en place. Jesper n'avait pas vraiment tiré. En tout cas, pas avec la ferme intention de me l'ôter. Le vampire me demanda simplement de le lâcher. J'aurais pu. Si j'avais des vêtements à porter... Son insistance était gênante. Mais tant pis, je m'y accrochais, à ce drap. Une nouvelle fois il me demanda de le retirer, plus fermement, ajoutant qu'il ne m'avait pas autorisée à me couvrir.

Un soupir offusqué m'échappe. Si je voulais cette chambre, je devais le laisser me regarder. Comme il l'ordonnait, je lâchais le draps. Mais je ne me découvris pas pour autant, ramenant simplement mes genoux vers moi, préparant mes bras à les entourer pour cacher mon corps comme je le pourrais s'il venait à l'enlever. « Je ne veux pas de chambre. » Pas contre ma pudeur. Ce voyeur allait devoir se trouver une autre esclave à reluquer pour satisfaire sa perversité...
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Je ravalais un rire quand, gagnant la bataille du drap, j’observais Klehr se mettre en boule. Sa voix contrite refusant la chambre avait un côté presque comique. Elle avait trouvé le parfait équilibre entre m’obéir et se défiler, une prouesse qu’il me fallait saluer. L’envie de retourner m’allonger sur elle, de sentir sa peau me griffa le ventre, et je détournai rapidement mon regard d’elle. Elle refusait ma proposition. Pourquoi ? Je savais qu’elle était maline, mais au point de se douter des idées de jeux qui me venaient à l’évocation d’elle seule dans une chambre… non, je ne pensais pas. Elle devait seulement redouter que ça lui coûte trop.

Cette chambre, j’allais l’y laisser, j’avais déjà pris ma décision. La proximité avec celle d’Ezelve me rassurait, car il pourrait la surveiller ; et bien que l’avis de mes esclaves m’importât peu, je n’avais guère envie de faire étalage de mon intérêt pour la dhampire devant eux. Or, si je lui rendais visite au dortoir… Bref, la chambre était une nécessité. Maintenant, je devais décider de faire passer cela pour un acte de bonté, ou la forcer à gagner ce privilège. Les deux options étaient envisageables. Le cadeau empoisonné avait ça d’amusant qu’elle ne se rendrait compte d’être prise au piège que trop tard. Mais la pousser à me réclamer ce morceau d’intimité me permettait de rester un peu plus longtemps… Et de tenter une nouvelle expérience.

Doucement, je me retournais pour grimper sur le lit, prédateur. A sa hauteur, je m’allongeai près d’elle et m’appuyant sur un coude, j’observai la courbe de son dos et sa respiration saccadée.

« Vraiment ? » je serrai le poing, me refusant à la toucher encore. « Je suppose que le dortoir doit te convenir alors. »

Ma phrase à peine finie, le ton méprisant recouvré de la dhampire claqua.

« Je préfère le dortoir à ta perversité. »

Je haussai un sourcil. J’aurai donné beaucoup pour voir son visage. J’aurai d’ailleurs pu la forcer à se tourner vers moi. Mais je voulais encore la laisser croire, juste un court moment, que je pouvais la laisser en paix.

« Per… Tu me trouves pervers ? Pourquoi, parce que je suis bon envers une créature répugnante telle que toi ? » je tentais de chasser l’amusement de ma voix pour la faire plus dure, mais je n’étais pas certain qu’elle soit dupe. « Ou bien est-ce à cause du drap ? Je ne tiens pas vraiment à te regarder, tu sais. Tu n’es pas ce qu’on peut appeler une beauté, et puis tu es une dhampire. Je n’ai aucune raison de vouloir me salir avec toi. J’ai fait ce que j’ai fait tout à l’heure pour te donner une leçon, et tu l’as comprise : tu m’appartiens. Alors cesse d’être stupide, ça ne te ressemble pas, dhampire. Je te fais un cadeau, tu devrais l’accepter. »

Pas une beauté. Et puis quoi encore ? Je ne croyais pas moi-même à ce que je disais, mais visiblement ma pique faisait son effet. Reparler de son sang mêlé en ces termes dédaigneux semblait l’affecter à tous les coups. Comme une source intarissable de tourments avec laquelle je pouvais m’amuser. Avant qu’elle ne puisse réagir cependant, je concluais ma tirade dans un sourire moqueur :

« Mais si tu tiens tant que ça à me voir comme un tyran, je t’en prie. Ezelve te raccompagnera au dortoir dès que je lèverais ta punition. Tu n’auras plus à supporter le pathétique espoir de te raccrocher à une soi-disant intimité. Les humains n’ont que ce mot à la bouche, pas vrai ? Tu as raison, c’est t’accorder un privilège que tu ne mérites pas. Après tout, ce n’est pas non plus comme si tu en avais besoin. »

Il ne me restait plus qu’à laisser le venin s’emparer d’elle, et à admirer le spectacle...
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Timidement, je portais ombrage à ma nudité dévoilée. Le regard noir de cette posture qui me rendait vulnérable. Il en avait assez vu et mon humiliation était sans doute assez exacerbée pour ne pas en plus ajouter ses yeux insistants.

Je me méfiais à juste raison de sa proposition, mais ignorant jusqu'à quel point il pouvait être calculateur. Un frémissement m'éprit lorsqu'il se rapprocha sur le lit tel un rapace rôdant autour d'une charogne. Je me reculai des quelques centimètres qu'il m'était donné de mettre entre nous, évitant de croiser son regard. D'un naturel déconcertant, le vampire s'allongea, laissant sa tête reposer sur sa main accoudée. Ses yeux me faisaient l'effet d'une griffure me dévorant l'échine... Sa conclusion à mon refus était ma préférence pour les paillasses vieillissantes du dortoir. Ce n'était pas le cas. L'inconvenant résidait dans les idées qui le traversaient. « Je préfère le dortoir à ta perversité. » Des mots jetés avec un mépris qui allait certainement me desservir... Mais c'est l'incrédulité qui mangea ses mots. Visage crispé de honte et d'amertume, je persistais à ne lui adresser aucun regard.

Tâche difficile lorsque Jesper vint évoquer ma nature de dhampire. Je ne pus m'empêcher de le fustiger d'un œil noir. D'abord outrée puis, à mesure de ses paroles, étrangement consensuelle aux propos avancés.

Parce que je n'étais qu'une erreur. Une abomination. Un vampire et un humain... comme si les chiens se mettaient à faire des chats. Ou plutôt, le mélange d'un chien et d'un chat. Une aberration qu'il aurait mieux fallut tuer dès la naissance... Un constat qui me pinça le cœur et abaissa mon regard. Mes doigts se resserrant sur mes paumes, on devinait assez bien la honte persistante que je ressentais. Cet écœurement que je m'inspirais à moi-même. J'aurais tant aimé ne jamais comprendre... tant aimé rester ignorante... Trop étrange pour les humains et bien trop indigne de l'élite que représentant la race des vampires. Cette élite composée de prédateurs aux charmes aiguisés par leur longévité. Je n'étais qu'un entre deux, une moyenne ratée qui ne devrait pas pour exister.

Au titre de cette nature hybride, je devais au contraire, à plus juste titre que les humains, me montrer reconnaissante envers Jesper de vouloir m'accepter. Ma vie ne tenait sûrement qu'à un fil, un fil bien plus fin que je ne l'avais imaginé. Aucun mot ne me venait, même pas la présence d'esprit d'essayer de lui faire fermer son clapet. Juste ce sentiment de culpabilité pour ce que j'étais, ce que je représentais. Aveugle serait celui qui ne devinerait pas l'impact que ces mots avaient sur moi. Pourtant, ça ne levait pas la haine que je pouvais ressentir envers le vampire étendu là, à ma portée. « Alors va t'en et laisse Ezelve me ramener au dortoir. » Une manière d'accepter ? Pour l'heure, une façon de me retrouver seule et de réfléchir à ce qui s'était passé. Mais j'étais loin d'imaginer qu'il viendrait à accepter la requête d'une esclave. Même pas... d'une sous-esclave.

À des années lumières de comprendre et de connaître ce torrent d'émotions qui allaient et venaient au gré de ses mots, de ses gestes, instable comme jamais je ne m'étais sentie, des larmes de colère vinrent rouler sur mes joues. Fi de ce qu'il pourrait entrevoir de mon corps, je vins le pousser avec véhémence pour le faire tomber du lit. L'éloigner et le forcer à quitter la chambre. Le chasser et rester seule. « Va t'en ! » Une supplique criée avec plus de désespoir dans ma voix que de haine. Mes mains le poussèrent une seconde fois. Je devais passer pour une aliénée... n'était-ce pas un trouble normal chez un être si intrinsèquement déchiré ? À la troisième fois, je m'en étais retrouvée allongée également, à sangloter sur le drap dans lequel j'étais entremêlée.
@"Jesper"
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« Alors va-t’en, et laisse Ezelve me ramener au dortoir ! »

Elle semblait aussi touchée que ce que j’avais voulu. Le poison ne prenait que trop bien, et ce jeu délectable filait tout droit vers l’exacte destination que je lui donnais : une Klehr brisée et à ma merci. Je profitais une seconde de l’effet que j’avais provoqué chez elle. Mais ça ne dura pas aussi longtemps que je le pensais. La dhampire se remit à pleurer, et dans un geste certainement désespéré, elle posa ses deux mains sur mon torse et me poussa.

« Va t’en ! » elle cria.

Une envie de rire me fit froncer les sourcils ; qu’essayait-elle de faire ? Me faire tomber du lit ? Elle avait beau pousser, je me rapprochais à peine du bord. Je poussais en plus contre ses mains comme pour me moquer. Elle poussa une fois. Deux fois. Trois fois. Un vrai rire m’échappa alors qu’elle se trouva allongée, abandonnant l’idée de me chasser de son lit. Ses efforts ridicules l’avaient empêtrée dans ses draps. Elle avait des airs de rouleau de printemps, prête à déguster ! Je me doutais que mon rire couvrant ses larmes pouvait lui paraître odieux et je m’autoriser à la torturer un peu plus.

« Qu’essayes-tu de faire, au juste ? » je tirais légèrement sur le drap, qui ne bougea pas, complètement enroulé autour de Klehr. « Si tu veux être attachée, tu peux me le demander tu sais, j’ai tout un tas de… »

Mes moqueries furent coupées par un grognement, de rage ou de frustration, qui me tira un nouveau rire. Finalement, je me glissais hors du lit. En quelques pas, je rejoignis rapidement la porte. Les graines semées ce soir allaient germées, je n’avais pas besoin d’en rajouter. La prochaine leçon serait intéressante.

Je regardais le verre au sol, les bibelots et livres qu’elle avait jetés du bureau, Klehr sanglotant sur le lit. Il y avait dans le chaos de cette chambre quelque chose d’artistique. Les bougies éclairaient très mal l’endroit, c’était lugubre. Je voulais apporter la touche finale à cette toile malsaine, porter le dernier coup, mais les mots se mélangeaient dans ma tête, et rien de ce qui se présentait à mes lèvres ne semblait convenir. Lui dire de nettoyer ? Suggérer qu’elle dorme ? Demander le silence, la tourmenter encore sur son sang, me moquer de ses larmes ? J’avais besoin de quelque chose de fort, pour l’achever. Mais elle réagissait si bien, que tout semblait trop facile. Je me demandais une seconde ce que m’aurait conseillé Qhesira. Sa langue fourchue de succube maniait la méchanceté comme un bourreau frappe de sa hache.

La réconforter ?
Je serais les dents. Comme je n’avais rien à dire, j’ouvris simplement la porte, fit un pas pour sortir, refermai la porte. Enfin, je n’étais plus dans cette chambre avec elle. Je restais encore un moment à l’écouter pleurer, et pester. La main sur la poignée, prêt à la tourner. Mais dans mon immobilité, je croisais le regard curieux d’Ezelve. Depuis combien de temps était-il là ? Il venait surement d’arriver dans le couloir. Surement… Je plissais les yeux avant de me rapprocher de lui. Et comme si nous avions été en pleine conversation à propos de ma prisonnière, je lui lançais :

« Je veux qu’elle reste enfermée jusqu’à nouvel ordre. Qu’on lui apporte un morceau de pain et un verre d’eau tous les jours, c’est tout. » L’incube acquiesça, et j’ajoutais : « Oh, et… Fais en sorte qu’elle ait de quoi faire sa toilette. »

Une seconde de battement, et je m’éclipsais.
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I love you Dis moi si ça te va - et tu peux clôturer en postant la réaction de Klehr, sinon, on finit la dessus.
Comme tu préfères ! (Je vais commencer à poster ça sur le foooo x')
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