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a1. Passé floué, présent bafoué, futur en danger (Pâris א Klaehr)

Vanka
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a1. Passé floué, présent bafoué, futur en danger (Pâris א Klaehr) K01CYJs

Face to face
Allégeance : Camp 3
Fonction : dsff
Champ 2 : zd
Passé floué, présent bafoué, futur en danger
Les rues me paraissent si différentes aujourd'hui... À marcher dans ces ruelles, je me revois quelques saisons plus tôt, lorsque je découvrais la capitale. Je me rappelle de l'émerveillement qu'avait suscité en moi cette nouveauté, la découverte de toutes ces merveilles. L'architecture, les senteurs, les citoyens de Corona. Tout était alors prétexte à me faire sourire. Rencontrer des gens me ravissait, je passais des après-midi entières à converser avec les badauds sans compter les heures qui défilaient. Insouciante et volage, j'allais où la brise citadine me conduisait. Jusqu'à ce que les couronnes viennent à manquer. Jusqu'à ce que mes pas me conduisent de plus en plus vers le quartier pauvre. Où, à constater de la pauvreté des autres, j'ai voulu donner le peu qui me restait jusqu'à finir comme eux : mains tendues et yeux désespérés de ne plus rien avoir à manger. De ne plus avoir de quoi me vêtir ou m'abriter.

Inévitablement, je m'étais décidée à agir dans l'ombre. Résignée à ne pas me laisser dépérir et crever au coin d'une ruelle abandonnée. Je n'étais pas à l'aise avec l'idée de voler autrui ni même à l'idée seule de commettre le moindre délit. Et pourtant... Mes débuts furent déplorable, c'est vrai. Mais je rencontrai fatalement d'autres ombres, d'autres de ces personnes qui paraissaient voler comme si c'était leur mode de vie et non leur besoin primaire. J'avais beaucoup appris, pour mon bien physiquement mais un malaise au niveau de ma conscience. Je n'étais pas sereine à l'idée de voler. Mais il le fallait. C'était alors devenu une façon de vivre. En tout cas, jusqu'à ce que je tente de voler Arne. Cet homme m'avait sorti de cette merde pour me catapulter dans une autre... Moins dangereuse, sans aucun doute. Mais loin d'être plus digne... Mon intégrité préservée dans un infime espace de mon âme, j'avais la sensation que d'avoir accepté ce qu'Arne me proposait avait été l'acceptation de vendre cette âme au démon.

Après avoir terminé les quelques emplettes réclamées par La Maudite, je fis un détour vers le théâtre. Cette place dont émanait une sorte de magie douce et paisible. Les badauds traversaient l'endroit sous les cris des comédiens, les chants des bardes et les cascades des artistes de rue. Une place toujours animée où la vie paraissait être en pleine effervescence. J'aimais cet endroit. Il y a encore un peu plus d'un an, je passais entre les citoyens happés par les spectacles pour subtiliser leurs objets de valeur, leurs bourses. Aujourd'hui, même si ça m'aiderait, je ne le faisais plus. En tout cas beaucoup moins... Alors je sentis une main se glisser dans le baluchon qui contenait les quelques mets que j'avais acheté. Faisant volte-face, je ne vis personne. Me tournant de l'autre côté, je vis un enfant qui s'apprêtait à déguerpir. Sans réfléchir, je me mis à le suivre à travers la foule jusqu'à ce que je parvienne à mettre la main sur lui, à l'entrée d'une ruelle que je connaissais bien. Cette impasse n'en était pas une ; Pâris m'avait montré l'étroit passage qui permettait de semer les protecteurs et passant alarmés.

Tenant le garçon par le bras, je me perdis un instant dans ce souvenir avant de reporter mon attention sur l'enfant. « J'vous en prie m'dame ! Me dénoncez pas ! S'ious plaît ! » Couinait-il en me faisant les yeux doux. « Quel âge as-tu ? » Lui demandai-je d'une voix douce qui enlevait toute idée que je veuille lui faire le moindre mal. Il paraissait décontenancé. Je sortis de mon sac une pomme que je lui tendis. « Tiens. Je vais pas te dénoncer... » Dis-je en le lâchant. Le garnement prit la pomme et s'envola tel un oiseau à travers l'allée. Je soupirai, regard mélancolique ternis par le constat de cette misère perpétuelle dans laquelle la population paraissait être. Comment un enfant pouvait vivre ainsi ? Pourquoi les hauts de ce monde laissaient ça arriver ?J'étais restée plantée devant la ruelle, seule et éloignée du reste du monde comme si je m'en étais coupée.
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Face to face
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Passé floué, présent bafoué, futur en danger
D'un sursaut gracile, cheveux virevoltants dans un demi-tour visant je surpris sa voix, son regard. Pâris. L'air un instant béat, je ne réagis pas, refermant seulement mes lèvres qui s'étaient entrouvertes par la surprise. J'étais... sans doute contente de le voir. Mais je ne savais pas comment réagir. Comme si le temps autour de moi se figeait. Il représentait une passe de ma vie que je souhaitais à la fois oublier et dont en même temps je voulais me souvenir. Il avait été ce qui s'approchait le plus d'un ami dans une période où personne ne faisait attention à moi. Où je n'étais qu'une pauvre sans abri qui tentait tant bien que mal de survivre dans cette forêt hostile qu'était la capitale. Pâris ne m'avait pas arrachée à cette vie, mais il m'avait aidé à m'en sortir. Non pas en me donnant à manger, mais en m'apprenant comment obtenir de quoi manger. Je lui devais bien plus qu'il ne le croyait. Et pourtant...

Je baissai les yeux, les traits déconfits à penser au fait que du jour au lendemain, j'avais complètement disparu. Ne m'étais jamais donné la peine de le retrouver, de le revoir. Longtemps j'avais peur de la réaction d'Arne si jamais il venait à apprendre que je fréquentais toujours des personnes de cette vie de voleuse que je voulais mettre derrière moi. En réalité, je me cachais derrière cette peur ; ce n'était pas Arne ni qui que ce soit d'autre qui allait m'empêcher de voir qui je souhaitais voir... Je me sentais coupable... honteuse. Ça fait longtemps, oui. J'en suis terriblement désolée... « Bien deux années, quelque chose comme ça », lançai-je avec pragmatisme sur un ton las et peiné. Je remontai mes prunelles jusqu'à croiser les siennes, tentant de lui adresser ce qui s'approchait au plus d'un sourire. Mais mon sourire avait bien changé depuis ce temps où nous nous étions perdus l'un l'autre.

Même lorsque les temps étaient difficiles, sans nourriture ni abri, j'avais toujours un sourire jovial. Un mot pour relativiser, pour conserver ce petit espoir et le communiquer à ceux qui m'entouraient. Aujourd'hui c'était... différent. Je voyais le monde très différemment qu'à mon arrivée. Ce que j'avais traversé durant ces deux années, ce à quoi je devais faire face aujourd'hui... tout me dépassait, j'avais perdu le fil et le contrôle sur ma vie. Je n'étais plus cette jeune fille déboussolée qui se mettait à croire en chaque rêve comme si y croire suffisait à les rendre réels. J'avais conserver cette innocente dans mes traits sans plus l'avoir au travers de mon regard. Il s'était sans doute durcit, terni. « Tu... tu es toujours en ville alors, constatai-je en évidence vu sa présence, essayant de trouver comment renouer le dialogue avec le jeune homme. C'est... tu as l'air d'aller bien », ajoutai-je en le jaugeant d'un geste désignant sa silhouette, un sourire un peu plus assuré aux lèvres. Il avait l'air d'être en bonne santé en tout cas. Et loin des ennuis... ce qui, au vu de son activité, était certainement un miracle.
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Passé floué, présent bafoué, futur en danger
Son attitude... son ton... il n'était pas plus à l'aise que moi. Pourtant, il n'avait aucune raison de l'être : mal à l'aise. C'était à moi de me sentir mal de m'être ainsi évaporée. C'est que... mes premiers temps à La Maudite n'avaient pas été de tout repos. Arne m'en avait fait voir de toutes les couleurs... cet homme que j'avais volé mais qui m'avait prise la main dans le sac. J'ignorais ce que j'avais raté des leçons de Pâris, ce que j'avais mal fait, mais j'avais compris qu'Arne n'était simplement pas la meilleure cible... Il connaissait la ville, les voleurs, les combines. Et il me l'avait bien fait comprendre. Au fil des saisons, je m'étais acclimatée, j'avais pris le pli et je pouvais me permettre de sortir de temps à autres. Ce qui était toutefois encore assez rare.

Pâris ne manqua pas de répondre que contrairement à lui, je semblais avoir changé. Quelque peu peinée, je souris en espérant que ceci masquerait l'idée que je n'avais peut-être pas changé dans le sens que je le souhaitais... Non, c'était évident, rien ne s'était déroulé comme je l'avais espéré. J'étais rassurée de ne plus être dans l'illégalité, le vol et la mendicité. Mais de là à dire que ma situation me convenait ? Non. Pas le moins du monde... Plus légèrement, Pâris me demanda s'il pouvait prétendre à une justification sur mon silence. D'un sourire incertain, je m'accordai quelques secondes de silence pour réfléchir à la meilleure façon de répondre. Il n'y en avait pas ; j'avais été volée à moi-même. Difficile à assumer... « Pas si loin... j'ai trouvé un employeur dans les bas quartiers. C'est pas grand chose... mais au moins j'ai un toit sur la tête. » J'occultai la nature de mes activités et même le lieu où je travaillais, même s'il viendrait un jour où Pâris le découvrirait sans doute.

Désolée, je me mordillai les lèvres et baissai les yeux un moment avant de les remonter jusqu'aux siens. « J'aurais dû te prévenir... » Même si dans le tumulte des chamboulements qui étaient survenus dans ma vie je m'étais dit que je ne comptais pas assez aux yeux de Pâris pour qu'il s'intéresse de près ou de loin à ce que je devenais, aujourd'hui j'avais la nette impression que c'était une sorte de trahison... car même si je n'avais pas eu le sentiment d'être proche de lui, je lui étais immensément redevable. Sans lui, j'aurais depuis longtemps été condamnée à moisir dans les geôles des protecteurs... « J'pensais que tu m'en voudrais, et tu aurais raison de m'en vouloir d'ailleurs », lançai-je d'une voix basse en haussant les épaules.
‹c› Vanka
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Passé floué, présent bafoué, futur en danger
Balayant mes mots d'un geste, Pâris me rassura à dire qu'il n'était pas rancunier. Bien qu'il serait en droit de garder une petite appréhension à mon encontre sans que je ne lui en veuille le moins du monde... Je n'aurais pas dû me laisser engloutir ainsi par cette nouvelle vie que l'on m'avait servie. Pour lui, le fait que je sois revenue effaçait l'absence. Je souris, opinant du chef. Mes marques s'étaient formées, ancrée à la Maudite. Assez pour que l'on me permette de sortir sans venir me contraindre. Tant que le travail était fait, tout allait bien. Pour eux, en tout cas. J'ignorais si Arne était très enclin à me laisser ainsi vagabonder, mais je ne souhaitais pas avoir son avis sur cette question. S'il n'avait pas assez confiance en moi pour savoir que je rentrerai de toute façon, il n'avait qu'à me payer une escorte. Il avait assez pris de ma liberté pour que j'ai envie de me battre et conserver ces petites bouffées d'air frais.

Nos retrouvailles furent interrompues par deux énergumènes. Au regard de Pâris, je me tournai vers eux, me rangeant à la gauche de mon ami. Les visages peint de leurs méfaits me laissait croire à des clients de la Maudite. Or, je n'avais pas souvenir de les y avoir vus... Ils nous toisaient tous les deux, comme s'ils nous connaissaient tous les deux. Je vins quérir le regard de Pâris qui avait l'air tout aussi perdu que moi sur ce coup. Mon cœur accélérait. Finalement, c'est moi qui irait demander à Arne de me payer une escorte... « Que voulez-vous ? » Répondis-je sèchement, sourcils froncés, prenant mon courage à deux mains dans l'espoir que nous pourrions rapidement nous débarrasser de ces deux types. « Elle parle la petite ? Comme c'est mignon ! » Répondit le comparse. Chacun vint tenter de saisir l'un de nous pour nous coincer dans cette impasse. Le plus robuste se hâtant de vouloir maîtriser Pâris. L'autre, velu aux yeux perfides, tenta de m'agripper une fois. Je me dérobai à sa prise et essayai de le cogner d'un coup de poing dans l'abdomen. Grosse erreur qui lui donna une opportunité qu'il ne laissa pas inusitée. En une fraction de seconde, je me retrouvai prise dans une clé de bras. Il me maintenait dos contre lui, glissant ses lèvres près de mon oreille. « Tu vas apprendre à rester sage poupée si tu ne veux pas que les choses tournent mal pour toi et ton ami... » Son souffle me fit frisonner de dégoût alors que non loin, Pâris se débattait avec l'autre. J'espérais qu'il parvienne à s'échapper...
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